Cultural Consensus on Salmon Fisheries and Ecology in the Copper River, Alaska

This study assessed levels of agreement in knowledge and opinions about salmon fisheries and ecology of the Copper River, Alaska, in three user groups: the Ahtna, an Alaska Native people indigenous to the upper river; commercial fishers who fish at the mouth of the river; and fishery managers and bi...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Naves, Liliana C., Simeone, William E., Lowe, Marie E., Valentine, Erica McCall, Stickwan, Gloria, Brady, James
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2015
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67524
Description
Summary:This study assessed levels of agreement in knowledge and opinions about salmon fisheries and ecology of the Copper River, Alaska, in three user groups: the Ahtna, an Alaska Native people indigenous to the upper river; commercial fishers who fish at the mouth of the river; and fishery managers and biologists with jurisdiction over the entire watershed. We anticipated that cultural background, academic training, long-term experience on the water, and spatial focus would be reflected in each group’s knowledge and opinions. Cultural consensus analysis showed agreement within each group, similar opinions between commercial fishers and managers and biologists, and distinct Ahtna opinions. Managers and biologists were the most cohesive group; they related to the entire watershed and relied on quantitative information as the basis for fisheries management. Ahtna focused on the upper river and incorporated observed long-term sociocultural, economic, and environmental changes into their opinions about the fisheries. Commercial fishers focused on the lower river and had strong familiarity with scientific principles of fisheries management. The similar views of commercial fishers and managers and biologists may result from the fact that commercial fishers’ economic success also depends on their understanding of fisheries management. To respond to socioeconomic and ecological sustainability issues, fisheries management would benefit from recognizing these perspectives and promoting participation of all stakeholder groups and effective communication among them. Cette étude a permis d’évaluer les degrés d’accord en matière de connaissances et d’opinions sur l’écologie et la pêche au saumon de la rivière Copper, en Alaska, chez trois groupes d’utilisateurs : les Ahtna, peuple autochtone de l’Alaska natif du haut de la rivière; les pêcheurs commerciaux qui pêchent à l’embouchure de la rivière; et les gestionnaires et biologistes des pêches qui ont compétence sur l’ensemble du bassin versant. Nous nous attendions à ce que les connaissances et les opinions de chaque groupe soient rattachées aux antécédents culturels, à l’expérience académique, à l’expérience à long terme de la pêche et l’orientation spatiale. L’analyse du consensus culturel a permis de démontrer un accord au sein de chaque groupe, des opinions similaires entre les pêcheurs commerciaux et les biologistes-gestionnaires, et des opinions distinctes chez les Ahtna. Les biologistes-gestionnaires ont constitué le groupe le plus cohérent. Ils comprenaient l’ensemble du bassin versant et s’appuyaient sur des données quantitatives pour gérer les pêches. Pour leur part, les Ahtna se concentraient sur le haut de la rivière et tenaient compte, dans leurs opinions au sujet des pêches, des changements socioculturels, économiques et environnementaux observés à long terme. Les pêcheurs commerciaux se concentraient sur le bas de la rivière et connaissaient bien les principes scientifiques de la gestion des pêches. Les points de vue similaires des pêcheurs commerciaux et des biologistes-gestionnaires peuvent découler du fait que la réussite financière des pêcheurs commerciaux dépend aussi de leur compréhension de la gestion des pêches. Pour répondre aux questions de durabilité écologique et socioéconomique, la gestion des pêches pourrait bénéficier de la reconnaissance de ces perspectives, puis promouvoir la participation de tous les groupes d’intervenants de même que des communications efficaces entre eux.