New Aspects of High-Mountain Palaeobiogeography: A Synthesis of Data from Forefields of Receding Glaciers and Ice Patches in the Tärna and Kebnekaise Mountains, Swedish Lapland

Recent recession of high-mountain glacier ice and perennial snow and ice patches has exposed megafossil and macrofossil tree remnants and peat, offering a new source of Holocene high alpine vegetation history in the Scandes. Radiocarbon dates of 90 tree megafossils from Swedish Lapland, 29 of which...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Kullman, Leif, Öberg, Lisa
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2015
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67522
Description
Summary:Recent recession of high-mountain glacier ice and perennial snow and ice patches has exposed megafossil and macrofossil tree remnants and peat, offering a new source of Holocene high alpine vegetation history in the Scandes. Radiocarbon dates of 90 tree megafossils from Swedish Lapland, 29 of which had not previously been published, range from 11 980 to 1950 cal yr BP. During the interval 9500 – 8500 cal yr BP, mountain birch (Betula pubescens ssp. czerepanovii) and Scots pine (Pinus sylvestris) grew 600 – 700 m higher upslope than they do today, which is a new and remarkable discovery. Subsequently, tree density gradually declined at higher elevations, and as the tree line moved downslope, the ratio of Betula to Pinus increased. Tree growth ceased around 4500 cal yr BP, presumably in response to the return of perennial ice and snow. A short episode of resumed tree growth of Betula indicates conditions warmer than present around 2000 years ago. Betweenc. 8500 and 7300 cal yr BP, Picea abies, Larix sibirica, Populus tremula, Sorbus aucuparia and Alnus incana were subordinate species on a forest floor dominated by plant species characteristic of prealpine or subalpine woodlands. Growth of trees as much as 700 m higher upslope than today around 9500 cal yr BP implies that summer temperatures at that time may have been 3.0˚C warmer than today’s temperatures (corrected for land uplift). This inferred temperature difference between the early Holocene and the present concurs with changes in the Earth’s orbital parameters. Le recul récent de la glace de glacier, de la neige pérenne et des bancs de glace en haute montagne a permis de découvrir des mégafossiles et des macrofossiles de restes d’arbres et de tourbe, ce qui offre une nouvelle source d’histoire de la végétation alpine des Scandes en haute altitude pendant l’Holocène. La datation au carbone 14 de 90 mégafossiles d’arbres en provenance de la Laponie suédoise, dont 29 n’avaient jamais fait l’objet d’une publication, donne des résultats variant de 11 980 à 1 950 années cal. BP. Au cours de l’intervalle allant de 9 500 à 8 500 années cal. BP, le bouleau de montagne (Betula pubescens ssp. czerepanovii) et le pin sylvestre (Pinus sylvestris) poussaient à une hauteur de 600 à 700 m plus élevée qu’aujourd’hui, ce qui représente une découverte à la fois nouvelle et remarquable. Subséquemment, la densité des arbres a diminué graduellement en haute altitude, et au fur et à mesure que la limite forestière s’est mise à descendre, le rapport entre Betula et Pinus s’est accru. La croissance des arbres a cessé vers 4 500 années cal. BP, probablement en raison du retour de la glace et de la neige pérennes. Un bref épisode de reprise de la croissance des arbres de Betula indique la présence de conditions plus chaudes qu’à présent il y a environ 2 000 ans. Entre 8 500 et 7 300 années cal. BP environ, Picea abies, Larix sibirica, Populus tremula, Sorbus aucuparia et Alnus incana étaient des espèces subordonnées sur une couverture morte dominée par des espèces végétales caractéristiques de terrains boisés préalpins ou subalpins. La croissance des arbres à une hauteur de 700 m plus élevée qu’aujourd’hui il y a environ 9 500 années cal. BP implique qu’à cette époque, les températures estivales pouvaient être plus chaudes dans une mesure de 3,0 ˚C que les températures actuelles (donnée redressée en fonction du soulèvement de la terre). Cette différence inférée de température entre l’Holocène précoce et le présent converge avec les changements caractérisant les paramètres orbitaux de la Terre.