Gendering Environmental Assessment: Women’s Participation and Employment Outcomes at Voisey’s Bay

This paper examines the effect of Inuit and Innu women’s participation in environmental assessment (EA) processes on EA recommendations, impact benefit agreement (IBA) negotiations, and women’s employment experiences at Voisey’s Bay Mine, Labrador. The literature on Indigenous participation in EAs h...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Cox, David, Mills, Suzanne
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2015
Subjects:
EA
IBA
EE
ERA
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67520
Description
Summary:This paper examines the effect of Inuit and Innu women’s participation in environmental assessment (EA) processes on EA recommendations, impact benefit agreement (IBA) negotiations, and women’s employment experiences at Voisey’s Bay Mine, Labrador. The literature on Indigenous participation in EAs has been critiqued for being overly process oriented and for neglecting to examine how power influences EA decision making. In this regard, two issues have emerged as critical to participation in EAs: how EA processes are influenced by other institutions that may help or hinder participation and whether EAs enable marginalized groups within Indigenous communities to influence development outcomes. To address these issues we examine the case of the Voisey’s Bay Nickel Mine in Labrador, in which Indigenous women’s groups made several collective submissions pertaining to employment throughout the EA process. We compare the submissions that Inuit and Innu women’s groups made to the EA panel in the late 1990s to the final EA recommendations and then compare these recommendations to employment-related provisions in the IBA. Finally we compare IBA provisions to workers’ perceptions of gender relations at the mine in 2010. Semi-structured interviews revealed that, notwithstanding the recommendations by women’s groups concerning employment throughout the EA process, women working at the site experienced gendered employment barriers similar to those experienced by women in mining elsewhere. We suggest that the ineffective translation of EA submissions into EA regulations and the IBA, coupled with persistent masculinity within the mining industry, weakened the effect of women’s requests for a comprehensive program to hire and train Indigenous women. Dans cet article, nous nous penchons sur la participation des femmes inuites et innues aux processus d’évaluations environnementales (EE) et sur l’effet de cette participation sur les recommandations des EE, les négociations relatives à l’entente sur les répercussions et les avantages (ERA) et les expériences de travail à la mine de la baie Voisey, au Labrador. La documentation portant sur la participation indigène aux EE fait l’objet de critiques, en ce sens qu’elle accorderait trop d’importance aux processus et pas suffisamment à l’examen de la manière dont le pouvoir influence les décisions prises dans le cadre des EE. Dans cette optique, deux questions critiques se posent par rapport à la participation aux EE : la manière dont les processus des EE sont influencés par d’autres institutions susceptibles de favoriser la participation ou de lui nuire, et à savoir si les EE permettent aux groupes marginalisés à l’intérieur des communautés indigènes d’influencer les résultats des projets d’exploitation. Pour approfondir ces questions, nous avons examiné le cas de la mine d’exploitation du nickel de la baie Voisey au Labrador, pour lequel des groupes de femmes indigènes ont présenté plusieurs mémoires collectifs se rapportant à l’emploi pendant l’EE. Nous comparons les mémoires présentés par les groupes de femmes inuites et innues à la commission de l’évaluation environnementale vers la fin des années 1990 aux recommandations finales de l’EE, puis nous comparons ces recommandations aux dispositions relatives à l’emploi de l’ERA. Et enfin, nous comparons les dispositions de l’ERA aux perceptions des travailleurs en ce qui a trait aux relations entre les deux sexes à la mine en 2010. Des entrevues semi-structurées ont révélé que, nonobstant les recommandations des groupes de femmes en matière d’emploi dans le cadre du processus de l’EE, les femmes qui travaillent à la mine ont connu des obstacles en raison de leur sexe, à l’instar des obstacles que doivent surmonter les autres femmes du domaine de l’exploitation minière. Nous suggérons que la traduction inefficace des mémoires de l’EE en règlements de l’EE et de l’ERA, jumelée à la masculinité qui prévaut au sein de l’industrie minière, ont eu pour effet d’affaiblir les demandes des femmes préconisant un programme exhaustif d’embauche et de formation de femmes indigènes.