Coordination and Sustainability of River Observing Activities in the Arctic

To understand and respond to changes in the world’s northern regions, we need a coordinated system of long-term Arctic observations. River networks naturally integrate across landscapes and link the terrestrial and ocean domains. Changes in river discharge reflect changes in the terrestrial water ba...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: McClelland, James W., Tank, Suzanne E., Spencer, Robert G.M., Shiklomanov, Alexander I.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2015
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67490
Description
Summary:To understand and respond to changes in the world’s northern regions, we need a coordinated system of long-term Arctic observations. River networks naturally integrate across landscapes and link the terrestrial and ocean domains. Changes in river discharge reflect changes in the terrestrial water balance, whereas changes in water chemistry are linked to changes in biogeochemical processes and water flow paths. Sustained measurements of river water discharge and water chemistry are therefore essential components of an Arctic observing network. As we strive to establish and sustain long-term observations in the Arctic, these two measurements must be coupled. Although river discharge and chemistry measurements are already coupled to some extent within national boundaries, this is not done in a consistent and coordinated fashion across the pan-Arctic domain. As a consequence, data quality and availability vary widely among regions. International coordination of river discharge and chemistry measurements in the Arctic would be greatly facilitated by formal commitments to maintain a set of core sites and associated measurements that are mutually agreed upon among pan-Arctic nations. Involvement of the agencies currently operating river discharge gauges around the Arctic and establishment of an overarching coordination entity to implement shared protocols, track data quality, and manage data streams would be essential in this endeavor. Focused studies addressing scale-dependent relationships between watershed characteristics and water chemistry, in-stream processes, and estuarine and coastal dynamics are also needed to support interpretation and application of Arctic river observing data as they relate to land and ocean change. Pour comprendre les changements qui s’opèrent dans les régions nordiques du monde et y réagir, nous devons nous doter d’un système coordonné d’observation à long terme dans l’Arctique. Les réseaux fluviaux s’intègrent naturellement dans les paysages et relient le domaine terrestre au domaine océanique. Les changements qui s’exercent dans les réseaux fluviaux sont le reflet des changements dans l’équilibre hydrique terrestre, tandis que les changements qui s’exercent sur l’hydrochimie sont liés aux changements caractérisant les processus biogéochimiques et les parcours d’écoulement de l’eau. Par conséquent, un réseau d’observation arctique devrait essentiellement être assorti de mesures durables d’évacuation des eaux fluviales et d’hydrochimie. Au moment où nous nous efforçons d’établir et de soutenir des observations à long terme dans l’Arctique, ces deux types de mesures doivent être suivies en parallèle. Bien que les mesures de l’évacuation fluviale et les mesures chimiques soient déjà, dans une certaine mesure, suivies en parallèle à l’intérieur des frontières nationales, cela ne se fait pas de manière uniforme et coordonnée à la grandeur du domaine panarctique, et en conséquence, la qualité et la disponi­bilité des données varient beaucoup d’une région à l’autre. La coordination internationale des mesures d’évacuation fluviale et chimiques dans l’Arctique serait grandement facilitée par l’existence d’engagements officiels visant à maintenir une série d’emplacements fondamentaux et de mesures connexes fixées par entente mutuelle au sein des nations panarctiques. La partic­ipation des agences qui gèrent les manomètres d’évacuation fluviale dans l’Arctique et l’établissement d’une entité de coordi­nation générale mettant en oeuvre des protocoles partagés, vérifiant la qualité des données et gérant les flux de données seraient également essentiels. Des études ciblées portant sur les relations influencées par l’échelle entre les caractéristiques du bassin hydrographique et l’hydrochimie, sur les processus s’opérant à l’intérieur des cours d’eau et sur la dynamique des estuaires et des rives s’avèrent également nécessaires pour étayer l’interprétation et l’application des données d’observation fluviale de l’Arctique en matière de changement terrestre et océanique.