Breeding Biology of Atlantic Population Canada Geese in Nunavik, Northern Québec

The Atlantic population of Canada Geese (Branta canadensis interior) experienced a sharp decline in numbers in the late 1980s. Management agencies in Canada and the United States responded by implementing several measures, notably closing sport hunting seasons for a number of years in most Atlantic...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Cotter, Richard C., Hughes, R. John, May, Peter, Novalinga, Paulusi, Johannes, Jimmy, Hindman, Larry J., Padding, Paul I.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2013
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67356
Description
Summary:The Atlantic population of Canada Geese (Branta canadensis interior) experienced a sharp decline in numbers in the late 1980s. Management agencies in Canada and the United States responded by implementing several measures, notably closing sport hunting seasons for a number of years in most Atlantic Flyway states and provinces and funding a research project to study the nesting ecology and the factors affecting productivity of this goose population. In this paper we present the nesting phenology and breeding biology of Atlantic population Canada Geese on their tundra nesting grounds in Nunavik, Québec, specifically on a primary study area (32.8 km2) along Hudson Bay (1997–2003) and on several secondary sites (most smaller than 1 km2) distributed along the coastal lowlands of Hudson Bay and Ungava Bay (1996–2005). In the late 1990s the population rebounded, with strong increases in the population of breeding pairs and the density of nests between 1996 and 2001, followed by stabilization of both variables from 2001 to 2005. As a result, there was a near doubling in productivity index (the number of goslings produced per km2) on the primary study area, from 17.9 in 1997 to 32.0 in 2003. Geese start laying eggs soon after snow disappears from their nesting grounds. On the primary study area, for all years pooled, mean clutch initiation date, clutch size, hatching date, and Mayfield nesting success were 27 May, 4.54 eggs, 26 June, and 67.3%, respectively. Among secondary sites along both Hudson Bay and Ungava Bay, we found a correlation between the annual average daily temperature for 4–24 May (the period leading up to egg-laying) and the annual mean clutch initiation date: higher temperatures were correlated with earlier initiation. Similarly, an earlier annual mean clutch initiation date was correlated with large mean clutch size. La population de l’Atlantique de la bernache du Canada (Branta canadensis interior) a subi un déclin prononcé à la fin des années 1980. Les organismes chargés de la gestion de la faune au Canada et aux États-Unis ont réagi en mettant en place plusieurs mesures. Ils ont notamment fermé la saison de chasse sportive dans la plupart des États et provinces de la voie migratoire de la population de l’Atlantique pendant un certain nombre d’années et financé un projet de recherche sur l’écologie de la nidification et sur les facteurs limitant la productivité de cette population. Dans le présent article, nous décrivons la phénologie de la nidification et la biologie de la reproduction de la population de l’Atlantique de la bernache du Canada dans son aire de nidification de la toundra du Nunavik (Québec), plus précisément dans une aire d’étude principale (32,8 km2) établie en bordure de la baie d’Hudson (1997 – 2003) et dans plusieurs sites secondaires de superficie plus modeste (dans la plupart des cas, inférieure à 1 km2) disséminés dans les basses-terres côtières de la baie d’Hudson et de la baie d’Ungava (1996 – 2005). À la fin des années 1990, la population a rebondi, le nombre de couples nicheurs et la densité des nids augmentant fortement entre 1996 et 2001 pour ensuite se stabiliser de 2001 à 2005. Par suite de ce redressement, le nombre d’oisons produits par kilomètre carré a presque doublé (indice de productivité) dans l’aire d’étude principale, passant de 17,9 en 1997 à 32,0 en 2003. La ponte débute peu après la disparition de la neige dans les sites de nidification. Dans l’aire d’étude principale, nous avons enregistré les valeurs moyennes suivantes (années regroupées) : début de la période de ponte : 27 mai; taille des couvées : 4,54 oeufs; premières éclosions : 26 juin; succès de la nidification en mai : 67,3 %. Aux sites secondaires, en bordure de la baie d’Hudson et de la baie d’Ungava, nous avons relevé une corrélation entre la température journalière moyenne annuelle pour la période du 4 au 24 mai (période précédant le début de la période de ponte) et la date annuelle moyenne du début de la ponte: les températures plus élevées donnaient une corrélation avec un début de période de ponte plus hâtif. De même, une date annuelle moyenne plus hâtive du début de la ponte a été corrélée avec une grande taille moyenne des couvées.