Using Multiple Sources of Knowledge to Investigate Northern Environmental Change: Regional Ecological Impacts of a Storm Surge in the Outer Mackenzie Delta, N.W.T.

Field data, remote sensing, and Inuvialuit knowledge were synthesized to document regional ecological change in the outer Mackenzie Delta and to explore the timing, causes, and implications of this phenomenon. In September 1999, a large magnitude storm surge inundated low-lying areas of the outer Ma...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Kokelj, Steve V., Lantz, Trevor C., Solomon, Steve, Pisaric, Michael F.J., Keith, Darren, Morse, Peter, Thienpont, Joshua R., Smol, John P., Esagok, Douglas
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2012
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67261
Description
Summary:Field data, remote sensing, and Inuvialuit knowledge were synthesized to document regional ecological change in the outer Mackenzie Delta and to explore the timing, causes, and implications of this phenomenon. In September 1999, a large magnitude storm surge inundated low-lying areas of the outer Mackenzie Delta. The storm was among the most intense on record and resulted in the highest water levels ever measured at the delta front. Synthesis of scientific and Inuvialuit knowledge indicates that flooding during the 1999 storm surge increased soil salinity and caused widespread vegetation death. Vegetation cover was significantly reduced in areas affected by the surge and was inversely related to soil salinity. Change detection analysis, using remotely sensed imagery bracketing the 1999 storm event, indicates severe impacts on at least 13 200 ha of terrestrial vegetation in the outer delta. Inuvialuit knowledge identifying the 1999 surge as anomalous is corroborated by geochemical profiles of permafrost and by a recently published paleo-environmental study, which indicates that storm surge impacts of this magnitude have not previously occurred during the last millennium. Almost a decade after the 1999 storm surge event, ecological recovery has been minimal. This broad-scale vegetation change is likely to have significant implications for wildlife and must be considered in regional ecosystem planning and in the assessment and monitoring of the cumulative impacts of development. Our investigations show that Inuvialuit were aware of the 1999 storm surge and the environmental impacts several years before the scientific and regulatory communities recognized their significance. This study highlights the need for multidisciplinary and locally informed approaches to identifying and understanding Arctic environmental change. La synthèse des données d’exploitation et de télédétection de même que des connaissances des Inuvialuit a été effectuée afin de répertorier les changements écologiques enregistrés dans la région extérieure du delta du Mackenzie et d’explorer la temporisation, les causes et les incidences de ce phénomène. En septembre 1999, une onde de tempête de grande magnitude a inondé les zones de faible élévation de l’extérieur du delta du Mackenzie. Il s’agit de la tempête la plus intense à n’avoir jamais été enregistrée, ce qui s’est traduit par les niveaux d’eau les plus élevés à n’avoir jamais été mesurés à la hauteur du delta. La synthèse des données scientifiques et des connaissances des Inuvialuit nous montre que l’inondation de 1999 a eu pour effet d’augmenter la salinité du sol et a entraîné la mort de la végétation à grande échelle. La couverture végétale a été réduite considérablement dans les zones visées par l’onde et était inversement reliée à la salinité du sol. L’analyse des détections de changement effectuée au moyen de l’imagerie télédétectée dans le cas de la tempête de 1999 laisse entrevoir de fortes incidences sur au moins 13 200 hectares de végétation terrestre dans l’extérieur du delta. Les connaissances des Inuvialuit, qui affirment que l’onde de 1999 était anormale, sont corroborées par les profils géochimiques du pergélisol ainsi que par une étude paléoenvironnementale qui indique que des incidences de cette ampleur découlant d’une onde de tempête ne se sont pas produites à un autre moment donné du dernier millénaire. Près d’une décennie après l’onde de tempête de 1999, le rétablissement écologique était minime. Ce changement de végétation à grande échelle aura vraisemblablement d’importantes incidences sur la faune et doit entrer en considération dans la planification de l’écosystème régional ainsi que dans l’évaluation et la surveillance des incidences cumulatives des travaux d’aménagement et de mise en valeur. Nos enquêtes nous ont permis de constater que les Inuvialuit étaient conscients des incidences environnementales de l’onde de tempête de 1999 plusieurs années avant que les scientifiques et le personnel s’occupant de la réglementation ne reconnaissent leur importance. Cette étude fait ressortir la nécessité d’avoir des méthodes multidisciplinaires et de faire appel aux gens de la région pour déterminer et comprendre les changements environnementaux dans l’Arctique.