Integrating Traditional and Scientific Knowledge through Collaborative Natural Science Field Research: Identifying Elements for Success

We discuss two recent projects to examine the role of collaborative environmental fieldwork both in research and in the interactions between academically trained researchers and experienced local residents. The Bidarki Project studied black leather chitons (Katharina tunicata) in the lower Kenai Pen...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Huntington, Henry P., Gearheard, Shari, Mahoney, Andrew R., Salomon, Anne K.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2011
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67190
Description
Summary:We discuss two recent projects to examine the role of collaborative environmental fieldwork both in research and in the interactions between academically trained researchers and experienced local residents. The Bidarki Project studied black leather chitons (Katharina tunicata) in the lower Kenai Peninsula, Alaska. Its conclusion that chiton declines are part of a serial decline of intertidal invertebrates drew on collaborative fieldwork, archaeological data, historical records, and interviews with local residents. The Siku-Inuit-Hila Project studied sea ice in Barrow, Alaska; Clyde River, Nunavut; and Qaanaaq, Greenland. Quantitative data from locally maintained observation sites were supplemented by knowledge exchanges among hunters from the communities and by discussion in local working groups to develop an understanding of the physical dynamics and human uses of sea ice at each locale. We conclude that careful planning and preparation, along with the effort to build strong personal relationships, can increase the likelihood that collaborative fieldwork will be productive, enjoyable, and rewarding. Nous discutons de deux récents projets ayant eu pour but d’examiner le rôle d’études environnementales collaboratives sur le terrain, tant sur le plan de la recherche que sur le plan des interactions entre les chercheurs universitaires et les résidents expérimentés des localités visées. Le projet Bidarki se penchait sur les chitons noirs (Katharina tunicata) de la basse péninsule Kenai, en Alaska. La conclusion selon laquelle le déclin des chitons fait partie d’un déclin en série d’invertébrés intertidaux s’appuie sur des études collaboratives sur le terrain, sur des données archéologiques, sur des dossiers historiques ainsi que sur des entrevues de résidents des localités. Pour sa part, le projet Siku-Inuit-Hila a eu comme objectif d’étudier la glace de mer à Barrow, en Alaska; à Clyde River, au Nunavut; et à Qaanaaq, au Groenland. Les données quantitatives provenant de lieux d’observation entretenus localement ont été supplémentées par les échanges de connaissances des chasseurs des collectivités et par les discussions de groupes de travail locaux visant à mieux comprendre la dynamique physique et l’utilisation humaine de la glace de mer à chaque endroit. Nous en concluons que des travaux de planification et de préparation attentionnés, accompagnés d’efforts visant à nouer des liens personnels étroits, peuvent accroître la possibilité que les études collaboratives sur le terrain soient productives, agréables et valorisantes.