Summary: | Polar bears were found as summer residents on the St. Matthew Islands in the northern Bering Sea from the time of their discovery in the mid-18th century until the late 19th century, when the last bears were presumably shot by crews from Canadian and American sealers and a U.S. revenue cutter. Historical documents suggest that the killing of the last summer-resident polar bears on the St. Matthew Islands was an indirect consequence of the controversy between the United States and Great Britain over management of the fur seal harvest and the associated pelagic hunting of these seals. Although polar bears have continued to be present near the St. Matthew Islands in winter, when sea ice is present, a metapopulation of summer-resident bears has not reestablished on these islands. In 1972, the State of Alaska considered a proposal to reestablish a summer-resident polar bear population on the St. Matthew Islands, and since 2008, when the United States listed the polar bear as a threatened species, such reestablishment has been suggested as a conservation strategy. However, given the observed changes in local Bering Sea ice conditions in recent decades, the lack of detailed information on the population ecology and habitat dependencies of the historical St. Matthew bears, and the unavailability of an analogous extant metapopulation of polar bears for comparison, it is highly unlikely that reestablishment of summer-resident polar bears on the St. Matthew Islands could be realized. Des ours polaires résidaient l’été sur les îles St. Matthew, dans le nord de la. mer de Béring, du moment où ils ont été découverts vers le milieu du XVIIIe siècle jusque vers la fin du XIXe siècle, lorsque les derniers ours auraient été tués par les équipages de phoquiers canadiens et américains ainsi que par des pataches de la douane américaine. Des documents historiques laissent entendre que la mise à mort des derniers ours polaires d’été sur les îles St. Matthew était une conséquence indirecte de la controverse entre les États-Unis et la Grande-Bretagne au sujet des récoltes d’otaries à fourrure et de la chasse pélagique connexe de ces otaries. Bien que la présence des ours polaires se soit poursuivie dans les environs des îles St. Matthew l’hiver, lorsqu’il y a de la glace de mer, une métapopulation d’ours d’été ne s’est pas réimplantée sur ces îles. En 1972, l’État de l’Alaska a considéré une proposition en vue du rétablissement de la population d’ours polaires résidant sur les îles St. Matthew l’été, et depuis 2008, lorsque les États-Unis ont ajouté les ours polaires à la liste des espèces menacées, ce rétablissement a été suggéré en guise de stratégie de conservation. Cependant, compte tenu des changements observés dans le régime des glaces de la mer de Béring ces dernières décennies, de l’absence de renseignements détaillés sur l’écologie de la population et sur les dépendances à l’habitat des ours historiques de St. Matthew, de même que de l’absence d’une métapopulation analogue historique à des fins de comparaison, il est peu vraisemblable que le rétablissement des ours polaires en résidence d’été sur les îles St. Matthew puisse se concrétiser.
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