Behavioural Adaptations to Arctic Winter: Shelter Seeking by Arctic Hare (Lepus arcticus)

Behavioural modifications used by arctic hares, Lepus arcticus, to maintain their normal body temperature in late winter, including posture, orientation, the use of natural shelter, and the digging of snow dens, were studied on Ellesmere Island, N.W.T., between 1985 and 1992 and on Bathurst Island,...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Author: Gray, David R.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 1993
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/64417
Description
Summary:Behavioural modifications used by arctic hares, Lepus arcticus, to maintain their normal body temperature in late winter, including posture, orientation, the use of natural shelter, and the digging of snow dens, were studied on Ellesmere Island, N.W.T., between 1985 and 1992 and on Bathurst Island, N.W.T., between 1968 and 1992. Hares adopted a near-spherical shape while resting with only the thick pads of the hind feet touching the snow. Hares typically rested together in closely spaced winter groups of up to 28 hares. Huddling did not occur, except in young littermates in summer. Hares in groups did not usually seek shelter, but solitary hares normally groomed, rested, and reingested in the shelter of large rocks. When wind speeds dropped below 10 km/h, resting hares shifted from facing away from wind to an orientation towards the sun. As daily mean temperatures increased in April-May, the usual resting posture changed from the tightly curled resting sphere to crouching and sprawling. Hares used natural shelter, especially rocks and snowdrifts, and man-made structures. They also modified snowdrifts by digging snow dens up to 188 cm in length. Thirty-seven dens were seen in 8 of 15 years of observations at Bathurst Island, and seven were seen on Ellesmere Island in 1 of 5 seasons. Snow dens were not used for feeding and their value as safety from predators is likely secondary to their value as shelter.Key words: arctic hare, shelter seeking, sheltering, winter adaptations, posture Cette étude, qui s'est déroulée entre 1985 et 1992 dans l'île d'Ellesmere (T.N.-O.) et entre 1968 et 1992 dans l'île Bathurst (T.N.-O.), porte sur les modifications du comportement qu'affiche le lièvre arctique, Lepus arcticus, afin de maintenir sa température corporelle normale à la fin de l'hiver. Ces modifications comprenaient la position et l'orientation du corps, l'utilisation d'un abri naturel et le creusement de gîtes dans la neige. Les lièvres prenaient une position presque sphérique au repos, seuls les épais coussinets de leurs pattes postérieures étant en contact avec la neige. Les lièvres se reposaient généralement en hiver rapprochés les uns des autres, en formant des groupes comptant jusqu'à 28 individus. On n'a pas observé de lièvres serrés les uns contre les autres, sauf durant l'été, parmi les levrauts d'une même portée. Généralement, les lièvres en groupes ne cherchaient pas à s'abriter, mais les lièvres solitaires faisaient habituellement leur toilette, se reposaient et réingéraient à l'abri de grands rochers. Lorsque la vitesse du vent tombait à moins de 10 km/h, plutôt que de se détourner du vent, les lièvres au repos s'orientaient vers le soleil. À mesure que la moyenne de la température quotidienne augmentait en avril-mai, les lièvres quittaient leur position de boule serrée pour se tenir sur leur quatre pattes et s'étendre. Les lièvres se servaient d'abris naturels, composés la plupart du temps de rochers et de bancs de neige, ainsi que de structures artificielles. Ils modifiaient aussi des bancs de neige en y creusant des gîtes pouvant atteindre 188 cm de longueur. Durant 8 des 15 années de l'étude à l'île Bathurst, on a recensé 37 gîtes de neige et durant 1 des 5 saisons d'observation à l'île d'Ellesmere, on en a recensé 7. Les lièvres n'utilisaient pas les gîtes de neige pour s'y nourrir et la valeur de ces derniers comme protection contre les prédateurs est certainement secondaire à leur valeur en tant qu'abri.Mots clés: lièvre arctique, recherche d’un abri, s’abriter, adaptations à l’hiver, position