Possible Impacts of Climatic Warming on Polar Bears

If climatic warming occurs, the first impacts on polar bears (Ursus maritimus) will be felt at the southern limits of their distribution, such as in James and Hudson bays, where the whole population is already forced to fast for approximately four months when the sea ice melts during the summer. Pro...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Stirling, Ian, Derocher, Andrew E.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 1993
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/64403
Description
Summary:If climatic warming occurs, the first impacts on polar bears (Ursus maritimus) will be felt at the southern limits of their distribution, such as in James and Hudson bays, where the whole population is already forced to fast for approximately four months when the sea ice melts during the summer. Prolonging the ice-free period will increase nutritional stress on this population until they are no longer able to store enough fat to survive the ice-free period. Early signs of impact will include declining body condition, lowered reproductive rates, reduced survival of cubs, and an increase in polar bear-human interactions. Although most of these changes are currently detectable in the polar bears of western Hudson Bay, it cannot yet be determined if climatic change is involved. In the High Arctic, a decrease in ice cover may stimulate an initial increase in biological productivity. Eventually however, it is likely that seal populations will decline wherever the quality and availability of breeding habitat are reduced. Rain during the late winter may cause polar bear maternity dens to collapse, causing the death of occupants. Human-bear problems will increase as the open water period becomes longer and bears fasting and relying on their fat reserves become food stressed. If populations of polar bears decline, harvest quotas for native people will be reduced and eventually eliminated. Tourism based on viewing polar bears would become extirpated from at least the southern part of their range. If climatic warming occurs, the polar bear is an ideal species through which to monitor the cumulative effects in arctic marine ecosystems because of its position at the top of the arctic marine food chain.Key words: polar bear, Ursus maritirnus, climatic change, Hudson Bay S'il se produit un réchauffement climatique, les premières retombées sur les ours polaires (Ursus maritimus) se feront sentir aux limites méridionales de leur distribution telles que la baie James et la baie d'Hudson, où toute la population se voit déjà soumise à un jeûne forcé durant près de quatre mois lors de la fonte estivale de la glace de mer. Une prolongation de la période libre de glace va accroître, pour cette population, le stress lié à ses besoins nutritionnels jusqu'à ce que les animaux ne puissent plus emmagasiner assez de réserves de graisse pour survivre à la période libre de glace. Des signes précoces de ces retombées incluront une diminution de la santé physique, une baisse du taux de reproduction, une réduction de la survie des oursons, et une augmentation de l'interaction entre l'ours et l'homme. Bien que la plupart de ces changements chez les ours polaires de l'ouest de la baie d'Hudson soient déjà visibles, on ne peut encore dire avec précision s'il s'agit là des retombées d'un changement climatique. Dans l'Extrême-Arctique, une diminution du couvert nival peut stimuler une augmentation initiale de la productivité biologique. Mais il est probable, à la longue, que les populations de phoques diminueront partout là où la qualité et la disponibilité de l'habitat de reproduction sont réduites. Les précipitations sous forme de pluie à la fin de l'hiver peuvent causer l'effondrement des tanières de mise bas des ourses polaires, amenant la mort des occupants. Les problèmes reliés à l'interaction de l'ours et de l'homme augmenteront avec le prolongement de la période d'eau libre, ce qui causera les ours en état de jeûne à compter sur leurs réserves de graisse et à devenir stressés par le manque de nourriture. Si les populations d'ours polaires diminuent, les quotas de prélèvement pour les autochtones seront réduits et à la longue éliminés. Le tourisme qui dépend de l'observation des ours polaires dans l'ouest de la baie d'Hudson disparaîtra probablement. Si l'océan Arctique devenait libre de glace chaque année pour une assez longue période, il est probable que les ours polaires disparaîtraient d'au moins la partie méridionale de leur territoire. S'il se produit un réchauffement climatique, l'ours polaire est une espèce idéale s'offrant à l'observation des effets cumulatifs dans les écosystèmes marins arctiques en raison de sa position au sommet de la chaîne alimentaire marine de l'Arctique.Mots clés : ours polaire, Ursus maritimus, changement climatique, baie d’Hudson