Erosion of the Geodetic Hills Fossil Forest, Axel Heiberg Island, Northwest Territories

Studies on the erosion of the Geodetic Hills Fossil Forest on the east side of Axel Heiberg Island, Northwest Territories have indicated that erosion by wind averaged a depth of 1.3 cm for the period 1988 to 1992. The fossil wood and leaf litter tend to dry on exposure, resulting in shrinkage and fr...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Bigras, C., Bilz, M., Grattan, D.W., Gruchy, C.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 1995
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/64313
Description
Summary:Studies on the erosion of the Geodetic Hills Fossil Forest on the east side of Axel Heiberg Island, Northwest Territories have indicated that erosion by wind averaged a depth of 1.3 cm for the period 1988 to 1992. The fossil wood and leaf litter tend to dry on exposure, resulting in shrinkage and fragmentation - sometimes in less than a year. Frost, especially at the boundaries of polygons, repeatedly compresses and disrupts the fossil-bearing strata. Erosion by water takes place as rills on the sides of hills. Solifluction displaces surface sediment on the sides of the hills in the range of 6 to 45 cm per year. In the last few years the physical disruption of stumps, tree trunks and forest mat has been caused mainly by people: by walking on the site, by excavating it, and by flying over and landing helicopters on it. Natural processes - including wind, freezing and thawing, rainfall, and wandering animals - also cause damage. In 1992, 62 stumps recorded in the 1988 survey (ca. 10% of the total) could not be relocated. There are problems in accounting for this discrepancy, because only a few stumps are known to have been removed by investigators for study, and it seems unlikely (although it is possible) that others may have been removed by unknown visitors. Some of the "missing" stumps may still be present, but disturbance in the surface sediment caused by scientific excavation or wind-driven accretion have made them untraceable. Vestigial stumps may simply have weathered away in the period between surveys, and finally some of the losses may be accounted for by errors in the initial surveying. Since preservation is important both for long-term scientific interpretation and for public access, the site should be better managed. The authors advocate that the site be managed by the Canadian Parks Service as an annex to Ellesmere Island National Park Reserve.Key words: fossil forest, Axel Heiberg Island, wood, leaf litter, erosion, preservation Des études sur l'érosion de la forêt fossile des collines géodésiques du côté est de l'île Axel Heiberg dans les Territoires du Nord-Ouest ont révélé que l'érosion éolienne était d'en moyenne 1,3 cm au cours de la période allant de 1988 à 1992. Le bois et la couche de feuilles mortes fossiles ont tendance à sécher s'ils sont exposés aux éléments, ce qui aboutit au retrait et à la fragmentation - parfois en moins d'un an. Le gel, en particulier aux limites des polygones, comprime et disloque les strates fossilifères de façon répétée. L'érosion hydrique se produit sous forme de rigoles sur les pentes des collines. La solifluxion déloge les sédiments de surface sur les pentes des collines à une vitesse de 6 à 45 cm par an. Au cours des dernières années, la perturbation physique des souches, des troncs d'arbre et du tapis forestier a été causée principalement par les humains: piétinement et excavation du site, survols et atterrissages des hélicoptères. Les processus naturels - y compris le vent, le gel et dégel, les précipitations et le déplacement des animaux - causent également des dommages. En 1992, 62 souches consignées dans le relevé de 1988 (environ 10 p. cent du total) n'ont pu être retrouvées. On a de la difficulté à expliquer cet écart, car on sait que quelques souches seulement ont été enlevées par les chercheurs pour effectuer leurs travaux, et il semble peu probable (bien que ce soit possible) que d'autres souches aient été enlevées par des visiteurs inconnus. Il se peut que certaines des souches «absentes» soient toujours présentes, mais la perturbation des sédiments de surface causée par des excavations scientifiques ou l'accrétion éolienne fait qu'elles sont impossibles à retracer. Des souches résiduelles ont peut-être tout simplement été détruites par les éléments durant les périodes entre les relevés, et finalement, certaines des pertes peuvent être expliquées par des erreurs dans le relevé initial. Vu que la conservation est importante à la fois pour l'interprétation scientifique à long terme et pour l'accès du public, le site devrait être mieux géré. Les auteurs recommandent que la gestion en soit remise au Service canadien des parcs, en tant qu'annexe à la réserve de parc national de l'île-d'Ellesmere.Mots clés: forêt fossile, île Axel Heiberg, bois, couche de feuilles mortes, érosion, conservation