The Murman Coast and the Northern Dvina Delta as English and Dutch Commercial Destinations in the 16th and 17th Centuries

In the sixteenth and seventeenth centuries, the Murman coast trade and the Northern Dvina trade were two clearly distinct branches of Western European commerce. The Murman coast trade involved the commerce with the regional economy of the Kola Peninsula, and the Northern Dvina trade coincided with t...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Author: Veluwenkamp, J.W.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 1995
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/64302
Description
Summary:In the sixteenth and seventeenth centuries, the Murman coast trade and the Northern Dvina trade were two clearly distinct branches of Western European commerce. The Murman coast trade involved the commerce with the regional economy of the Kola Peninsula, and the Northern Dvina trade coincided with the transit trade with the Russian interior. In the 1550s, the English established commercial relations with interior Russia via the mouth of the Northern Dvina, mainly exchanging woolen cloth and metals for north and central Russian forestry and agriculture products. In the 1570s, the Dutch followed suit, and by the second decade of the seventeenth century, they had squeezed the English almost completely out of the Russian market. The Northern Dvina trade became a major line of Dutch business, involving the transit trade with interior Russia, the exchange of the products of the north and central Russian forestry and agriculture for gold and silver money and a wide range of military stores and luxury goods. In the 1560s, the Dutch developed commercial relations with the Murman coast, exchanging locally produced exports like cod, salmon, furs and train oil for locally used imports like woolen cloth, tinware, salt, pepper, and wine. In addition, from the early 1570s, the Dutch used Kola as an alternative to the Northern Dvina mouth as a port for the transit trade with interior Russia; but they did so only until about 1585, when the tsar directed all foreign trade of interior Russia to proceed via the newly founded port of Archangel on the Northern Dvina. After that, Kola only remained an international commercial port for the local economy of the Murman coast. The Dutch continued to trade with the Murman coast on a very small scale throughout the seventeenth century, but Archangel was by far their main commercial destination in the Barents Sea area.Key words: Northern Dvina, Archangel, Murman coast, Kola, Russian trade, Dutch trade, English trade, commercial relations Au XVIe et XVIIe siècle, les échanges de la côte Mourmane et ceux de la Dvina septentrionale représentaient deux branches distinctes du commerce européen occidental. Les échanges de la côte Mourmane faisaient intervenir le commerce avec l'économie régionale de la presqu'île de Kola, et ceux de la Dvina septentrionale coïncidaient avec le commerce de transit avec l'intérieur de la Russie. Dans les années 1550, les Anglais établirent des relations commerciales avec l'intérieur de la Russie via l'embouchure de la Dvina septentrionale, troquant surtout étoffes de laine et métaux contre des produits forestiers et agricoles du nord et du centre de la Russie. Durant les années 1570, les Hollandais firent de même, et, vers 1620, ils avaient presque complètement évincé les Anglais du marché russe. Les échanges de la Dvina septentrionale devinrent un important volet du monde des affaires hollandais, mettant en jeu le commerce de transit avec l'intérieur de la Russie, le troc des produits forestiers et agricoles du nord et du centre de la Russie contre de la monnaie en or et en argent, ainsi qu'une vaste gamme de fournitures militaires et d'articles de luxe. Dans les années 1560, les Hollandais établirent des relations commerciales avec la côte Mourmane, troquant des produits d'exportation locaux comme la morue, le saumon, les fourrures et l'huile de poisson contre des importations destinées à un usage local comme des étoffes de laine, de la ferblanterie, du sel, du poivre et du vin. En outre, dès le début des années 1570, les Hollandais se servirent de Kola comme alternative à l'embouchure de la Dvina en tant que port pour le commerce de transit avec l'intérieur de la Russie; mais cela ne dura que jusque vers 1585, lorsque le tsar décida que tout le commerce extérieur de l'intérieur de la Russie devait passer par le port d'Arkhangelsk que l'on venait de créer sur la Dvina septentrionale. Après quoi, Kola ne resta un port de commerce international que pour la côte Mourmane. Les Hollandais continuèrent de commercer avec la côte Mourmane à très petite échelle durant tout le XVIIe siècle, mais Arkhangelsk fut de loin leur plus importante destination commerciale dans la région de la mer de Barents.Mots clés: Dvina septentrionale, Arkhangelsk, côte Mourmane, Kola, commerce russe, commerce hollandais, commerce anglais, relations commerciales