Barents Sea Geology, Petroleum Resources and Commercial Potential

Geologically, the Barents Sea is a complex mosaic of basins and platforms. It underwent intracontinental sedimentation from about 240 million years ago to the early Cenozoic, about 60 million years ago, after which it bordered the developing Atlantic and Arctic oceans. Geophysical investigations beg...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Author: Doré, A.G.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 1995
Subjects:
LNG
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/64298
Description
Summary:Geologically, the Barents Sea is a complex mosaic of basins and platforms. It underwent intracontinental sedimentation from about 240 million years ago to the early Cenozoic, about 60 million years ago, after which it bordered the developing Atlantic and Arctic oceans. Geophysical investigations began during the 1970s, and the first offshore drilling occurred in the early 1980s. In Norwegian waters, drilling has proven 260-300 billion cubic meters of gas, with minor oil. Most of the reserves are contained in Jurassic sandstones. Exploration problems include the predominance of gas over oil and leakage of hydrocarbons from traps in recent geological time; both are connected with the intense erosion of the Barents Shelf that took place during the Cenozoic. Exploration efforts currently focus on new targets in areas such as the Finnmark Platform, the Nordkapp Basin, the Western Margin, and the area between 74 30 N and Spitsbergen. Oil accumulations have been discovered in Russian waters offshore from the Timan-Pechora Basin. However, major sedimentary basins west of Novaya Zemlya have yielded the most significant results. The largest finds include the Stokmanovskaya and Ludlovskaya supergiant gas fields. Stokmanovskaya alone has gas reserves in the order of 2500 billion cubic meters. Seismic surveys have documented a large inventory of untested structures, and further resources are probably present in the disputed area between Norwegian and Russian waters. Options for commercial development of both Norwegian and Russian discoveries are currently being evaluated. These include the possible export of liquefied natural gas from the Norwegian Snohvit Field to the European market. A consortium has carried out feasibility studies on the Russian Stokmanovskaya Field, and gas export solutions are being evaluated. In general, economic exploitation is hindered by the low price of natural gas, the distance to potential markets, difficult logistics, restricted drilling seasons and environmental concerns.Key words: Arctic Ocean, Barents Sea, hydrocarbon potential, natural gas, Russia, Norway Du point de vue géologique, la mer de Barents est une mosaïque complexe de bassins et de plates-formes. Elle a subi une sédimentation intracontinentale depuis il y a près de 240 millions d'années jusqu'au cénozoïque inférieur, il y a environ 60 millions d'années, après quoi, elle a bordé les océans Atlantique et Arctique en formation. Des recherches géophysiques ont débuté au cours des années 1970, et le premier forage en mer a eu lieu au début des années 80. Dans les eaux norvégiennes, le forage a révélé des réserves prouvées de 260 à 300 milliards de mètres cubes de gaz, contenant un peu de pétrole. La plupart des réserves sont renfermées dans des grès du jurassique. La prédominance du gaz par rapport au pétrole et la dispersion d'hydrocarbures à partir de pièges formés au cours d'une période géologique récente comptent parmi les problèmes liés à l'exploration; ils sont tous deux reliés à l'érosion intensive de la plate-forme de Barents qui a eu lieu au cours du cénozoïque. Les efforts d'exploration portent actuellement sur de nouvelles cibles telles que la plate-forme du Finnmark, le bassin du NordKapp, la marge occidentale, ainsi que la zone située entre 74°30' de latitude N. et le Spitzberg. On a découvert des gisements de pétrole dans les eaux russes, au large du bassin de Timan-Petchora. Mais ce sont les bassins sédimentaires à l'ouest de la Nouvelle-Zemble qui ont donné les résultats les plus probants. Parmi les grandes découvertes, on compte les très vastes gisements de gaz de Stokmanovskaya et de Ludlovskaya. Celui de Stokmanovskaya renferme à lui seul des réserves de gaz de l'ordre de 2500 milliards de mètres cubes. Des relevés sismiques ont attesté l'existence de nombreuses structures non explorées, et d'autres ressources se trouvent probablement dans la région contestée située entre les eaux russes et les eaux norvégiennes. Des options visant l'exploitation commerciale des découvertes norvégiennes comme russes sont actuellement à l'étude. Elles comprennent l'exportation éventuelle du gaz naturel liquéfié du gisement norvégien de Snøhvit vers le marché européen. Un consortium a réalisé des études de faisabilité sur le gisement russe de Stokmanovskaya, et des solutions à l'exportation du gaz sont en cours d'évaluation. De manière générale, l'exploitation économique est freinée par le faible prix du gaz naturel, l'éloignement des marchés potentiels, une logistique difficile, des saisons de forage restreintes et des préoccupations environnementales.Mots clés: océan Arctique, mer de Barents, potentiel en hydrocarbures, gaz naturel, Russie, Norvège