Aspects of Reproduction and Larval Biology of Arctic Cod (Boreogadus saida)

Arctic cod (Boreogadus saida) were captured from Resolute Bay, Northwest Territories, shipped to Vancouver and reared in holding tanks for up to three years. Spawning and development of larvae were monitored in two separate years. Fish that were in the laboratory for less than one year spawned durin...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Graham, Mark, Hop, Haakon
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 1995
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/64289
Description
Summary:Arctic cod (Boreogadus saida) were captured from Resolute Bay, Northwest Territories, shipped to Vancouver and reared in holding tanks for up to three years. Spawning and development of larvae were monitored in two separate years. Fish that were in the laboratory for less than one year spawned during the normal spawning period for wild fish, January to February. The timing of spawning was altered by water temperature and light regime. Elevated water temperature caused spawning to occur earlier, and increased mortality and rate of deformity in larvae. The absence of "light" and "dark" seasons may have caused spawning to deviate from the predicted time in successive years. Larvae hatched at 87-91 C days. The newly hatched planktonic larvae were 5-6 mm long (total length), non-pigmented, and had poor swimming ability, likely because of the large yolk sac (1.5 mm in length). Even though swimming ability remained poor for the entire rearing time (up to 100 days), it improved as the yolk dissipated. Yolk nutrition lasted 20 to 40 days after hatching. Healthy larvae remained within the top 15 cm of the water column, and fed on brine shrimp and barnacle nauplii, and oyster trochophores. Growth rate under laboratory conditions was similar to those for fish sampled from the field. Fish that were not near the surface did not grow.Key words: Arctic cod, larvae, spawning, temperature, behaviour, growth On a capturé des morues polaires (Boreogadus saida) dans la baie Resolute (Territoires du Nord-Ouest), pour les expédier à Vancouver et les garder dans des bassins d'élevage pendant une durée allant jusqu'à trois ans. On a surveillé la fraie et le développement des larves au cours de deux années distinctes. Les poissons qui étaient dans le laboratoire depuis moins d'un an frayaient pendant la période normale de fraie des poissons sauvages, soit de janvier à février. L'époque de la fraie était affectée par la température de l'eau et le régime d'éclairement. Une élévation de la température de l'eau provoquait une arrivée hâtive de la fraie, ainsi qu'une augmentation de la mortalité et du taux de malformation des larves. L'absence de saisons «éclairées» et «sombres» peut avoir entraîné une déviation, au cours des années, du moment de la fraie par rapport au moment prédit. L'éclosion des larves se produisait au bout de 87 à 91 °C·jours. Les larves planctoniques nouvellement écloses mesuraient de 5 à 6 mm de longueur (totale), n'étaient pas colorées et ne pouvaient pas bien nager, probablement à cause du grand sac vitellin (1,5 mm de longueur). Bien que leur capacité de nage restât médiocre pendant toute la durée de l'élevage (jusqu'à 100 jours), elle s'améliorait à mesure que le sac vitellin se résorbait. L'alimentation à partir du sac vitellin durait de 20 à 40 jours après l'éclosion. Les larves saines restaient dans les 15 cm supérieurs de la colonne d'eau et se nourrissaient de nauplius d'artémias et d'anatifes, et de trochophores d'huîtres. Le taux de croissance dans les conditions de laboratoire était semblable à celui des poissons prélevés sur le terrain. Les poissons qui ne restaient pas près de la surface ne grandissaient pas.Mots clés: morue polaire, larve, fraie, température, comportement, croissance