The Late Wisconsinan and Holocene Record of Walrus (Odobenus rosmarus) from North America: A Review with New Data from Arctic and Atlantic Canada

The Late Wisconsinan and Holocene record of the Atlantic walrus is known from numerous collections of bones and tusks from Arctic Canada and south to North Carolina, as well as from many archaeological sites in the Arctic and Subarctic. In contrast, the Pacific walrus has no dated Late Wisconsinan o...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Dyke, Arthur S., Hooper, James, Harington, C. Richard, Savelle, James M.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 1999
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63976
Description
Summary:The Late Wisconsinan and Holocene record of the Atlantic walrus is known from numerous collections of bones and tusks from Arctic Canada and south to North Carolina, as well as from many archaeological sites in the Arctic and Subarctic. In contrast, the Pacific walrus has no dated Late Wisconsinan or early Holocene record in North America, and it may have been displaced into the northwest Pacific at Last Glacial Maximum (LGM). The Atlantic walrus rapidly exploited newly deglaciated territory, moving northward from its LGM refugium and reaching the Bay of Fundy by 12 800 B.P., the Grand Banks by 12 500 B.P., southern Labrador by 11 500 B.P., and the central Canadian Arctic Archipelago (CAA) by 9700 B.P. Its southern range limit my have retracted to the Bay of Fundy by ca. 7500 B.P. Within the CAA, walrus remains clustered in two main age groups: 9700 to 8500 B.P. and 5000 to 4/3000 B.P. This pattern strongly resembles the distribution of bowhead whale radiocarbon ages from the same area, which suggests a common control by sea-ice conditions.Walrus remains occur in Indian culture archaeological sites as old as 7500 B.P. and, in some cases (Namu, British Columbia, and Mackinac Island, Michigan), they evidently represent long-distance human transport. They are much more common in Paleoeskimo and Neoeskimo culture sites. However, they occur in very low abundances, and generally as debitage, in sites older than Dorset (2500 B.P.). The walrus, therefore, may not have been hunted by early Paleoeskimos. Beginning with Early Dorset, walrus remains occur in definite diet-related contexts. Middle Dorset (2300 to 1500 B.P. and late Thule (<400 B.P.) sites are missing from the High Arctic, and there may be a similar gap in the middle Pre-Dorset (3400 to 2600 B.P.). Sea-ice conditions at these times may have adversely affected availability of walrus and other marine mammal resources. Walrus is a prominent faunal element in Middle Dorset sites on the Labrador coast; this is consistent with a southward displacement of people and resources. De nombreuses collections d'os et de défenses provenant de l'Arctique canadien jusqu'à la Caroline du Nord au sud, ainsi que de nombreux sites archéologiques situés dans l'Arctique et le Subarctique attestent de l'existence du morse de l'Atlantique à la fin du wisconsinien supérieur et durant l'holocène. Par contre, en Amérique du Nord, on n'a aucun vestige du morse du Pacifique datant du wisconsinien tardif ou du début de l'holocène et on pense qu'il aurait pu être repoussé jusqu'au Pacifique du nord-ouest au dernier maximum glaciaire. Le morse de l'Atlantique a rapidement exploité les territoires nouvellement libérés par le retrait glaciaire, se déplaçant vers le nord depuis son refuge naturel au dernier maximum glaciaire et atteignant la baie de Fundy vers 12 800 BP, le Labrador méridional vers 11 500 BP, et le centre de l'archipel Arctique canadien (AAC) vers 9700 BP. Sa limite méridionale s'est peut-être repliée à la baie de Fundy autour de 7500 BP. À l'intérieur de l'AAC, les restes de morses se classent en deux grands groupes d'âge: de 9700 à 8500 BP et de 5000 à 4/3000 BP. Ce schéma ressemble fortement à la distribution des âges radiocarbone établis pour la baleine boréale dans la même région, ce qui suggère que la distribution des morses et des baleines était régie par les mêmes conditions de glace marine.On trouve des restes de morse sur les sites archéologiques de culture autochtone remontant à aussi loin que 7500 BP et, dans certains cas (Namu en Colombie-Britannique et l'île Mackinac au Michigan), ils attestent d'un transport humain effectué sur une longue distance. Ils sont beaucoup plus courants sur les sites de cultures paléoesquimaudes et néoesquimaudes. On ne les trouve toutefois qu'en très petites quantités, et en général sous forme de débitages, sur des sites plus anciens que Dorset (2500 BP). Il se peut donc que le morse n'ait pas été chassé par les premiers paléoesquimaux. Avec l'arrivée du Dorset inférieur, on retrouve les restes de morse dans des contextes reliés sans équivoque à l'alimentation. Les sites du Dorset moyen (2300 à 1500 BP) et du Thulé supérieur (< 400BP) sont absents de l'Extrême-Arctique, et il se peut qu'il y ait une lacune similaire au pré-Dorset moyen (3400 à 2600 BP). Les conditions de la glace marine à ces époques a peut-être compromis la disponibilité des ressources en morse et en autres mammifères marins. Le morse est un élément faunique dominant des sites du Dorset moyen sur la côte du Labrador, ce qui va de pair avec un déplacement vers le sud des gens et des ressources.