Foraging Patterns of Arctic Foxes at a Large Arctic Goose Colony

Arctic foxes (Alopex lagopus) are the main predators of many arctic-nesting birds, and such predation can have a large impact on the nesting performance of geese in some years and in some parts of the Arctic. We examined foraging patterns of arctic foxes at a large lesser snow goose (Chen caerulesce...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Samelius, Gustaf, Alisauskas, Ray T.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2000
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63915
Description
Summary:Arctic foxes (Alopex lagopus) are the main predators of many arctic-nesting birds, and such predation can have a large impact on the nesting performance of geese in some years and in some parts of the Arctic. We examined foraging patterns of arctic foxes at a large lesser snow goose (Chen caerulescens caerulescens) colony on Banks Island, Canada, from 1996 to 1998 and were especially interested in the proportion of food that was cached for later use and the impact that fox predation had on goose productivity. Arctic foxes took mostly eggs when foraging among geese, and most of these eggs (97%) were cached for later use. Adult geese and lemmings were taken in low numbers, and most of these foods (83% of geese and 75% of lemmings) were eaten immediately. In years with high fox abundance, the foxes spent considerable effort moving eggs from old caches. This behaviour may have resulted from high rates of cache pilfering, or foxes may have been moving caches to deter cache pilfering. The impact of fox predation was low in all years, and foxes took only about 4-8% of all eggs available at the colony during incubation each year. However, caching and use of cached eggs may influence the survival of arctic foxes by forming significant parts of their winter diet or by supplementing the diets of growing young: during nesting each year, foxes took on average 900-1570 eggs per fox. Le renard arctique (Alopex lagopus) constitue le prédateur principal de nombreux oiseaux nicheurs de l'Arctique, et cette prédation peut avoir des conséquences majeures sur le succès de la couvaison des oies durant certaines années et dans certaines parties de l'Arctique. Notre étude, réalisée de 1996 à 1998, sur les schémas de recherche de nourriture du renard arctique dans une vaste colonie de petites oies des neiges (Chen caerulescens caerulescens) située dans l'île Banks, au Canada, portait surtout sur la proportion de nourriture qui était dissimulée dans des caches pour consommation ultérieure ainsi que sur l'impact qu'avait la prédation du renard sur la productivité de l'oie. Le renard arctique prélevait surtout des œufs quand il cherchait de la nourriture parmi les oies, et la plupart des œufs (97 p. cent) étaient dissimulés pour consommation ultérieure. Les oies adultes et les lemmings étaient prélevés en faible quantité, et la plupart de ces aliments (83 p. cent des oies et 75 p. cent des lemmings) étaient consommés dans l'immédiat. Durant les années d'abondance du renard, les renards faisaient des efforts considérables pour déplacer les œufs d'anciennes caches. Ce comportement peut avoir été dû à un taux élevé de vols de caches, ou bien les renards peuvent avoir déplacé leurs caches pour en décourager le vol. L'impact de la prédation du renard était faible durant toutes les années, et les renards ne prenaient annuellement qu'environ 4 à 8 p. cent de tous les œufs disponibles à la colonie durant l'incubation. La dissimulation dans des caches et l'utilisation des œufs qui y sont conservés pourraient avoir une influence sur la survie du renard arctique, car les caches représentent une partie importante du régime hivernal du renard ou complètent le régime des petits en croissance: durant la nidification annuelle, les renards prélevaient une moyenne de 900 à 1570 œufs par individu.