Condition, Potential Recovery Rate, and Productivity of Lichen (Cladonia spp.) Ranges in the Finnish Reindeer Management Area

The focus of the work was to investigate dependency between reindeer density and lichen (Cladonia spp.) ranges in the Finnish semidomesticated reindeer management area. Secondly, we formed a model on the recovery rate of ungrazed woodland lichen ranges (29 sites) after forest fires to evaluate the p...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Kumpula, Jouko, Colpaert, Alfred, Nieminen, Mauri
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2000
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63902
Description
Summary:The focus of the work was to investigate dependency between reindeer density and lichen (Cladonia spp.) ranges in the Finnish semidomesticated reindeer management area. Secondly, we formed a model on the recovery rate of ungrazed woodland lichen ranges (29 sites) after forest fires to evaluate the potential productivity and time needed for Finnish lichen ranges to recover at optimal production. During 1974-95, 59% of the variation in mean semidomesticated reindeer density (range: 0.7-3.0 reindeer/km² of the total land area) among the reindeer herding districts in Finland was explained by the proportion of land area covered by lichen ranges in these districts. Reindeer densities were highest in the districts where lichen ranges covered 20% to 30% of the area. Reindeer density on the total land area did not explain the condition of lichen ranges, but 58% of the condition was explained by the reindeer density on the lichen ranges. A condition level for lichen ranges of 1000 kg dry matter per hectare (d.m./ha) of lichen biomass can be considered adequate to ensure survival of reindeer and continued production of lichen. To maintain this level within the sedentary Finnish grazing system, winter reindeer densities on lichen ranges must remain below 5-7 reindeer/km². According to our model, the maximum amount of living lichen in the woodland lichen stand at the climax stage is on average about 7000 kg d.m./ha. The maximum annual yield of lichen (175 kg d.m./ha) is produced by lichen stands that contain 2600-2800 kg d.m./ha of living lichen. Using our model and our 1995-96 data, we calculated that the average lichen biomass on lichen ranges in the Finnish reindeer management districts was 13.0% of this optimum, and the average lichen production was 36% of the possible maximum annual yield. Our model indicates that the Finnish lichen ranges would have to remain ungrazed for an average of 18 years to recover to maximum production levels. However, the average time needed for the lichen ranges to recover to the level of 1000 kg lichen d.m./ha, would be only about 7 years. Ces travaux portent tout d'abord sur l'étude de la dépendance existant entre la densité du renne et les grands pâturages de lichen (Cladonia spp.) dans le secteur finlandais de gestion du renne semi-domestique. Ensuite, on a conçu un modèle en se fondant sur le taux de récupération, après des incendies de forêt, d'étendues naturelles (29 emplacements) de lichen forestier non pâturées, en vue d'évaluer la productivité potentielle et le temps nécessaire aux grands pâturages de lichen finlandais pour récupérer à une production optimale. De 1974 à 1995, 59 p. cent de la variation dans la densité moyenne du renne semi-domestique (fourchette de 0,7 à 3,0 renne/km² de superficie totale des terres), parmi les districts où se trouvent les troupeaux de rennes en Finlande, s'expliquaient par la proportion du territoire qui était couvert par des pâturages de lichen dans chaque district. La densité du renne était la plus élevée dans les districts où les pâturages de lichen couvraient de 20 à 30 p. cent du territoire. La densité du renne sur l'ensemble du territoire n'expliquait pas la qualité des pâturages de lichen, mais 58 p. cent de cette qualité s'expliquait par la densité du renne sur les pâturages de lichen. On peut considérer qu'un niveau de qualité de 1000 kg l'hectare de matière sèche (m.s./ha) de biomasse lichénique est suffisant dans les pâturages pour assurer la survie du renne et la production continue de lichen. Afin de maintenir ce niveau au sein du système de pâturage finlandais sédentaire, les densités hivernales du renne sur les grands pâturages ne doivent pas dépasser 5 à 7 renne/km². Selon notre modèle, la quantité maximale de lichen vivant dans le peuplement de lichen forestier au stade climax est en moyenne de 7000 kg de m.s./ha. La production annuelle maximale de lichen (175 kg de m.s./ha) vient de peuplements de lichen qui contiennent de 2600 à 2800 kg de m.s./ha de lichen vivant. En nous servant de notre modèle et de nos données recueillies en 1995 et 1996, nous avons calculé que la biomasse lichénique moyenne sur les grands pâturages des districts finlandais de gestion du renne était de 13,0 p. cent de cet optimum, et que la production moyenne de lichen représentait 36 p. cent de la production annuelle maximale possible. Notre modèle révèle que, afin de récupérer à leurs niveaux de production maximaux, les grands pâturages de lichen finlandais ne devraient pas être pâturés pendant une moyenne de 18 ans. La durée moyenne nécessaire aux grands pâturages pour récupérer au niveau de 1000 kg de lichen de m.s./ha ne serait toutefois que de 7 ans.