Cumulative Impacts of Tourist Resorts on Wild Reindeer (Rangifer tarandus tarandus) during Winter

Potential avoidance by wild reindeer (Rangifer tarandus tarandus) of high-altitude tourist resorts during winter was investigated in and near Rondane National Park in Norway. Distribution of reindeer was mapped using systematic snowmobile surveys during 1991-96 and compared with results from investi...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Nellemann, Christian, Jordhøy, Per, Støen, Ole-Gunnar, Strand, Olav
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2000
Subjects:
EIA
Eia
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63886
Description
Summary:Potential avoidance by wild reindeer (Rangifer tarandus tarandus) of high-altitude tourist resorts during winter was investigated in and near Rondane National Park in Norway. Distribution of reindeer was mapped using systematic snowmobile surveys during 1991-96 and compared with results from investigations of snow and vegetation characteristics. Maternal reindeer avoided a 10 km zone around the resort. Cows and calves increased in density from 0.6 ± 0.6 reindeer/km² at 5-10 km from the resort to 7.6 ± 2.2 reindeer/km² at 15-25 km from the resort. Bulls and yearlings were more tolerant, constituting nearly 92% of all observed animals 5-10 km from the resort. Nearly all animals avoided the zone within 5 km of the resort. There were no significant differences in distribution of lichen heath, hardness of snow, integrated ram hardness index (IRH) values, or snow depths on ridges with increasing distance from the resort. Available biomass of lichens was ca. 1200 g/m² 0-5 km from the resort and decreased to a low of ca. 250 g/m² at 15-25 km distance, a pattern that probably reflects overgrazing as a result of avoiding the tourist resort. Such avoidance implies reduced forage intake during winter, substantial reduction in available habitat, and lower productivity of the herd. The results suggest that avoidance by wild animals of sources of anthropogenic disturbance may involve long-term impacts, such as reductions in carrying capacity, that are more serious than those expected from direct physiological stress. On a étudié le comportement d'évitement des stations touristiques de haute altitude que semble manifester le renne sauvage (Rangifer tarandus tarandus) en hiver, dans le parc national Rondane même et dans ses environs, en Norvège. La distribution du renne a été cartographiée à l'aide de relevés systématiques effectués en motoneige entre 1991 et 1996, et comparée avec les résultats d'études des caractéristiques de la neige et de la végétation. Les mères rennes évitaient une zone de 10 km autour de la station. Les femelles et leurs petits augmentaient en densité de 0,6 ± 0,6 renne/km² entre 5 et 10 km de la station, à 7,6 ± 2,2 renne/km² entre 15 et 25 km de la station. Les mâles et les jeunes d'un an manifestaient une plus grande tolérance, représentant près de 92 p. cent de tous les animaux observés entre 5 et 10 km de la station. Pratiquement tous les animaux évitaient la zone située dans un rayon de 5 km. On n'a pas trouvé de différences significatives en fonction de l'éloignement de la station, dans la distribution de la bruyère à lichens, la dureté de la neige, les valeurs de l'indice intégré de dureté au bélier ou l'épaisseur nivale sur les crêtes. La biomasse de lichens disponible était d'environ 1200 g/m² entre 0 et 5 km de la station et diminuait à un minimum d'environ 250 g/m² à une distance de 15 à 25 km, répartition qui reflète probablement un surpâturage résultant de l'évitement de la station touristique. Ce comportement a pour conséquence une réduction de la consommation de végétation durant l'hiver, une réduction substantielle de l'habitat disponible et une diminution de la productivité du troupeau. Les résultats suggèrent que l'évitement de sources de perturbation anthropogénique par les animaux sauvages peut avoir des répercussions à long terme, comme des baisses de la capacité de charge biogénique, répercussions qui sont plus graves que celles auxquelles on s'attend d'un stress physiologique direct.