Life-history Traits of Charr, Salvelinus alpinus, from a High Arctic Watercourse on Svalbard

Three arctic charr (Salvelinus alpinus) morphs coexist within the Dieset watercourse (79°10'N, 11°20'E) on Spitsbergen, Svalbard. Small freshwater resident charr exhibited a very slow growth rate, while large freshwater resident charr grew at a rate comparable to that reported for cannibal...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Gulseth, Odd A., Nilssen, Kjell J.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2001
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63815
Description
Summary:Three arctic charr (Salvelinus alpinus) morphs coexist within the Dieset watercourse (79°10'N, 11°20'E) on Spitsbergen, Svalbard. Small freshwater resident charr exhibited a very slow growth rate, while large freshwater resident charr grew at a rate comparable to that reported for cannibalistic charr elsewhere. First-time sea migrants of the anadromous charr were similar in size to their more southern-living Norwegian conspecifics, but on average two years older. The average number of sea runs before first-time spawning was 3.6 for males and 4.4 for females. Veteran migrants displayed growth comparable to that of anadromous charr from more southern populations. In all three morphs, sex ratio did not differ from unity. The short-lived small residents matured from an age of 4 years, 3 to 4 years earlier than did large residents and anadromous charr. The majority of small resident and anadromous charr spawn a maximum of three times, while large resident charr may spawn up to seven times. Although 69% of large resident charr were older than 15 years, only 5.7% of reproductive anadromous charr exceeded this age. This divergence may indicate different reproductive strategies between the two morphs. There was no evidence of reproductive isolation between these High Arctic charr morphs. Trois variétés d'omble chevalier (Salvelinus alpinus) coexistent à l'intérieur du cours d'eau Dieset (79° 10' de latit. N., 11° 20' de long. E.) au Spitzberg, dans l'archipel du Svalbard. Le petit omble d'eau douce résident affichait un taux de croissance très lent, tandis que le gros omble d'eau douce résident grossissait à une vitesse comparable à celle rapportée ailleurs pour l'omble cannibale. Les spécimens d'omble anadrome qui migraient pour la première fois vers la mer avaient une taille analogue à celle de leurs congénères norvégiens vivant plus au sud, mais avaient en moyenne deux ans de plus. Le nombre moyen une croissance comparable à celle de l'omble anadrome appartenant à des populations plus méridionales. Chez les trois variétés, la proportion des sexes ne différait pas de la valeur 1. Les petits résidents ne vivaient pas longtemps et devenaient adultes à partir de l'âge de 4 ans, c'est-à-dire 3 ou 4 ans plus tôt que ne le faisaient les plus gros résidents et l'omble anadrome. La plupart des petits résidents et de l'omble anadrome frayaient un maximum de trois fois, tandis que le gros omble résident peut frayer jusqu'à sept fois. Si 69 p. cent des gros ombles résidents avaient plus de 15 ans, seulement 5, 7 p. cent des ombles anadromes reproducteurs dépassaient cet âge - divergence qui pourrait indiquer des stratégies de reproduction différentes pour chaque variété. Rien ne semblait indiquer un isolement reproducteur entre ces variétés d'omble de l'Extrême-Arctique.