Polar Bears and Seals in the Eastern Beaufort Sea and Amundsen Gulf: A Synthesis of Population Trends and Ecological Relationships over Three Decades

In the eastern Beaufort Sea and Amundsen Gulf, research on polar bear populations and their ecological interrelationships with seals and sea ice conditions began in the fall of 1970. Analysis of movement data from mark-recapture studies and tracking of adult female bears with satellite radio collars...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Author: Stirling, Ian
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2002
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63792
Description
Summary:In the eastern Beaufort Sea and Amundsen Gulf, research on polar bear populations and their ecological interrelationships with seals and sea ice conditions began in the fall of 1970. Analysis of movement data from mark-recapture studies and tracking of adult female bears with satellite radio collars indicated that there are two populations of polar bears in the area, one that inhabits the west coast of Banks Island and Amundsen Gulf and a second that is resident along the mainland coast from about Baillie Islands in Canada to approximately Icy Cape in Alaska. Polar bears throughout the Beaufort Sea and Amundsen Gulf were severely overharvested before the establishment of quotas in Canada in 1968 and the cessation of all but subsistence polar bear hunting in Alaska in 1972. Since then, both populations have recovered, and the population estimates currently used for management purposes are 1200 and 1800 for the Northern and Southern Beaufort populations, respectively. However, these population estimates are now dated and should be redone. Most female polar bears in the Beaufort Sea breed for the first time at 5 years of age, compared to 4 years of age in most other populations, and cubs normally remain with their mothers for 2.5 years prior to weaning. Heavy ice conditions in the mid-1970s and mid-1980s caused significant declines in productivity of ringed seals, each of which lasted about 3 years and caused similar declines in the natality of polar bears and survival of subadults, after which reproductive success and survival of both species increased again. The changes in the sea ice environment, and their consequent effects on polar bears, are demonstrable in parallel fluctuations in the mean ages of polar bears killed each year by Inuit hunters. In 1989, the decadal-scale pattern in fluctuations of ice conditions in the eastern Beaufort Sea changed in response to oceanographic and climatic factors, and this change has resulted in greater amounts of open water in recent years. In addition, climatic warming will be a major environmental factor if greenhouse gas emissions continue to increase. It is unknown whether the ecosystem will return to the pattern of decadal-scale change exhibited in previous decades, or how polar bears and seals will respond to ecological changes in the future, but research on these topics is a high priority. C'est à l'automne de 1970 qu'a débuté, dans la mer de Beaufort orientale et le golfe Amundsen, la recherche sur les populations d'ours polaires et leurs interactions écologiques avec les phoques et l'état de la glace marine. Une analyse des données de déplacement obtenues à partir d'études effectuées selon la méthode marquage-recapture et à partir de la localisation d'ourses adultes munies de colliers émetteurs en liaison avec un satellite a révélé qu'il existait deux populations d'ours polaires dans la région, l'une habitant le rivage ouest de l'île Banks et le golfe Amundsen et l'autre la côte continentale depuis environ les îles Baillie situées au Canada jusqu'à Icy Cape en Alaska. Avant l'établissement de quotas au Canada en 1968 et la suspension de la chasse à l'ours polaire en Alaska en 1972 - à l'exception de la chasse de subsistance -, ces animaux faisaient l'objet d'une surexploitation intense dans l'ensemble de la mer de Beaufort et du golfe Amundsen. On a assisté depuis à un rétablissement des deux populations, et les estimations servant actuellement à des fins de gestion sont respectivement de 1200 et de 1800 pour les populations du nord et du sud de la mer de Beaufort. Ces estimations remontent cependant à un certain temps et elles devraient être recalculées. La plupart des ourses polaires dans la mer de Beaufort s'accouplent pour la première fois à l'âge de cinq ans alors que, pour la plupart des autres populations, l'âge est de quatre ans, et les oursons restent normalement avec leur mère deux ans et demi avant le sevrage. Au milieu des années 70 et 80, des conditions de glace épaisse ont provoqué d'importantes baisses dans la productivité des phoques annelés, chaque épisode durant environ trois ans et résultant en des baisses similaires de la natalité des ours polaires et de la survie des jeunes adultes, après quoi le succès de reproduction et la survie des deux espèces augmentaient à nouveau. Des fluctuations parallèles dans l'âge moyen des ours polaires tués chaque année par les chasseurs inuits font état des changements dans le milieu de la glace de mer et des effets qui en ont découlé sur les ours polaires. En 1989, le schéma à l'échelle de temps décennale dans les fluctuations des conditions de glace marine dans la mer de Beaufort orientale a changé en réponse à des facteurs océanographiques et climatiques, et ce changement a résulté en une plus grande surface d'eau libre au cours des dernières années. Le réchauffement climatique sera en outre un facteur environnemental majeur si les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter. On ne sait pas si l'écosystème reviendra au schéma de changement décennal tel qu'il s'est manifesté durant les décennies précédentes, ou quelle sera la réponse des ours polaires et des phoques aux changements écologiques dans le futur, mais la recherche dans ces domaines s'avère une priorité.