Effects of Urbanization on Bird Populations in the Canadian Central Arctic

Development of the Hamlet of Baker Lake (Qamani'tuaq) in the central Canadian Arctic during the 1950s was typical of the local urbanization that has occurred in Arctic regions during the latter half of the 20th century. The effects of urbanization on bird populations were examined by comparing...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Author: Staniforth, Richard J.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2002
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63750
Description
Summary:Development of the Hamlet of Baker Lake (Qamani'tuaq) in the central Canadian Arctic during the 1950s was typical of the local urbanization that has occurred in Arctic regions during the latter half of the 20th century. The effects of urbanization on bird populations were examined by comparing populations before and after 1950, comparing populations in anthropogenic ecosystems with natural ones, and recording the presence or absence of exotic species usually associated with human dwellings and settlements. Of a total 60 local species, 21 had not been reported prior to 1950. Most of these were waterfowl, shorebirds, and gulls, all species that benefited from the presence of sewage lagoons and a refuse dump, or were associated with building sites (American robin). Semipalmated plovers were associated with gravel pits and gravel roadsides, whereas semipalmated sandpipers, Lapland longspurs, horned larks, Savannah sparrows, and white-crowned sparrows were most abundant in town. Vagrants from south of the tree line have been reported from the study site. It is hypothesized that climatic amelioration in association with the development of urban ecosystems may have encouraged migration overshoots in these species. These vagrants may be the early colonizers that eventually result in breeding range extensions, as has been observed in several waterfowl species, American robins, and white-throated sparrows. Twelve apparent species losses have occurred since 1950, but these are likely due to general scarcity or lack of observers rather than reduced abundance. No exotic "city" species, such as rock doves, European starlings, or house sparrows, have been recorded in Baker Lake. It is not anticipated that these species would become established or survive at Baker Lake in the near future, because of its isolation and severe winters. Au cours des années 1950, l'aménagement du hameau de Baker Lake (Qamani'tuaq) dans le centre de l'Arctique canadien était typique de l'urbanisation locale qui a eu cours dans les régions arctiques durant la dernière moitié du XXe siècle. On a étudié les répercussions de l'urbanisation sur les populations d'oiseaux en comparant des populations avant et après 1950, en comparant des populations au sein d'écosystèmes anthropiques avec celles d'écosystèmes naturels, et en consignant la présence ou l'absence d'espèces exotiques associées aux habitations et aux établissements humains. Sur un total de 60 espèces locales, 21 n'avaient pas été rapportées avant 1950. Celles-ci étaient composées pour la plupart de sauvagine, d'oiseaux de rivage et de mouettes, espèces qui bénéficiaient toutes de la présence d'étangs d'eaux usées et d'une décharge, ou qui étaient associées avec des chantiers de construction (merle d'Amérique). Les pluviers semipalmés étaient associés aux gravières et aux bords de routes en gravier, alors que les bécasseaux semipalmés, les bruants lapons, les alouettes hausse-col, les bruants des prés et les bruants à couronne blanche se concentraient dans la ville. On a mentionné la présence sur le site de l'étude d'oiseaux égarés venus du sud de la limite des arbres. On émet l'hypothèse que le réchauffement climatique joint à l'expansion d'écosystèmes urbains pourrait avoir favorisé chez ces espèces le prolongement migratoire. Ces oiseaux égarés pourraient être les premiers à coloniser une région qui finit par devenir une extension de leur territoire de reproduction, comme on a pu l'observer chez diverses espèces de sauvagine ainsi que chez le merle d'Amérique et le bruant à gorge blanche. Depuis 1950, il semble s'être produit une perte pour douze espèces, mais cela est probablement dû à une pénurie générale d'observateurs plutôt qu'à une diminution de population. À Baker Lake, on n'a enregistré aucune espèce exotique "des villes", telles que le pigeon biset, l'étourneau sansonnet ou le moineau domestique. On ne s'attend pas à ce que ces espèces s'établissent ou survivent à Baker Lake dans un futur proche, en raison de l'isolation du lieu et de la rigueur de l'hiver.