Walruses Attack Spectacled Eiders Wintering in Pack Ice of the Bering Sea

We observed walruses (Odobenus rosmarus) pursuing spectacled eiders (Somateria fischeri) within pack ice of the Bering Sea, 70–90 km from the nearest land. We used both direct observations from a helicopter and a heligimbal camera system that can film animals from a helicopter at high altitudes. The...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Lovvorn, James R., Wilson, Joseph J., McKay, David, Bump, Joseph K., Cooper, Lee W., Grebmeier, Jacqueline M.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2010
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63705
Description
Summary:We observed walruses (Odobenus rosmarus) pursuing spectacled eiders (Somateria fischeri) within pack ice of the Bering Sea, 70–90 km from the nearest land. We used both direct observations from a helicopter and a heligimbal camera system that can film animals from a helicopter at high altitudes. The eiders were in monospecific flocks of thousands of birds within large leads. The walruses apparently tried to catch the eiders from below; the eiders responded with a “flash expansion” (explosive radial movement), wing-flapping and running along the water surface to escape. Disturbance by individual walruses could restrict flocks of thousands of birds to small portions of the open water. In eight such events that we witnessed over 75 min of observations, we were unable to confirm that walruses captured any of these full-grown, flight-capable eiders. However, the high rate of attacks and the eiders’ dramatic escape response suggest that walruses can at times be effective predators on them, and may affect the eiders’ dispersion and energy balance. Nous avons observé des morses (Odobenus rosmarus) en train de pourchasser des eiders à lunettes (Somateria fischeri) sur la banquise de la mer de Béring, soit à une distance de 70 à 90 kilomètres de la terre ferme la plus près. Nous nous sommes servis à la fois d’observations directes faites à partir d’un hélicoptère et d’un appareil héligimbal capable de filmer les animaux à partir d’un hélicoptère à haute altitude. Les eiders se tenaient en bandes monospécifiques constituées de milliers d’oiseaux faisant partie de gros groupements. Il semblait que les morses essayaient d’attraper les eiders par en-dessous; les eiders réagissaient en faisant une « expansion éclair » (un mouvement radial explosif), en battant des ailes et en courant le long de la surface de l’eau afin de s’échapper. Les perturbations exercées par les morses individuels pouvaient avoir pour effet de restreindre les bandes de milliers d’oiseaux à de petites nappes d’eau libre. Dans huit cas de telle nature dont nous avons été témoins pendant plus de 75 minutes d’observation, nous n’avons pas été en mesure de confirmer si les morses avaient réussi à capturer des eiders adultes en état de voler. Cependant, le taux élevé d’attaques de même que la réaction dramatique des eiders qui tentaient de s’échapper laissent entrevoir que les morses pourraient être des prédateurs efficaces en ce qui les concerne, ce qui pourrait exercer une influence sur l’expansion des eiders et sur leur bilan énergétique.