Catastrophic Die-off of Peary Caribou on the Western Queen Elizabeth Islands, Canadian High Arctic

The Peary caribou (Rangifer tarandus pearyi) is an endangered species in Canada, having been in an overall decline since 1961. Sightings of Peary caribou were compared from two aerial searches, in 1993 and 1998, on Bathurst and its neighbouring islands, western Queen Elizabeth Islands in the Canadia...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Miller, F.L., Gunn, A.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2003
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63694
Description
Summary:The Peary caribou (Rangifer tarandus pearyi) is an endangered species in Canada, having been in an overall decline since 1961. Sightings of Peary caribou were compared from two aerial searches, in 1993 and 1998, on Bathurst and its neighbouring islands, western Queen Elizabeth Islands in the Canadian High Arctic. The comparison indicated a near-total (98%) cataclysmic decline in the number of Peary caribou seen per unit of search effort. In summer 1993, 2400 caribou were counted during 33.8 h of low-level helicopter searches. In contrast, in summer 1998, only 43 caribou were seen within the same area during 35.2 h of low-level helicopter searches. The frequency of observation was markedly different: 118.3 caribou/100 min in 1993, but only 2.0 caribou/100 min in 1998. The number of carcasses indicated that the decline resulted from deaths and not from mass emigration. Males died at a disproportionately higher rate than females among all 1+ yr old caribou, and bulls (4+ yr) compared to cows (3+ yr) had died at an even greater rate. Widespread, prolonged, exceptionally severe snow and ice conditions from 1994-95 to 1996-97 caused the die-off. Trends in snowfall are consistent with predictions for global warming in the western Canadian High Arctic. Future climate change may increase the frequency of years with unfavorable snow and ice conditions, which could prevent or at least impede future recovery of Peary caribou populations on the western Queen Elizabeth Islands, particularly to sizes that would support subsistence harvesting. Le caribou de Peary (Rangifer tarandus pearyi) est une espèce en péril au Canada, vu qu'elle a connu une diminution globale depuis 1961. On a comparé des observations du caribou de Peary faites lors de deux recherches aériennes menées en 1993 et 1998 sur l'île de Bathurst et les îles avoisinantes, celles de la Reine-Élisabeth occidentales dans l'Extrême-Arctique canadien. La comparaison a révélé un déclin cataclysmique quasi-total (98 %) du nombre de caribous de Peary aperçus par unité d'activité de recherche. En été 1993, on a dénombré 2400 caribous durant 33,8 heures de recherches par hélicoptère volant à basse altitude. En revanche, durant l'été 1998, on n'a aperçu que 43 caribous dans la même zone durant 35,2 heures de survol à basse altitude en hélicoptère. La fréquence des observations était nettement différente : 118,3 caribous/100 min en 1993, mais seulement 2,0 caribous/100 min en 1998. Le nombre de carcasses a démontré que le déclin était dû à la mort des animaux et non à une émigration massive. Les mâles mouraient à un taux supérieur à celui des femelles de façon disproportionnée parmi tous les caribous âgés de plus d'un an, et, en comparaison avec les femelles de plus de trois ans, les mâles de plus de quatre ans avaient péri à un taux encore plus élevé. La mortalité massive était due à des conditions d'enneigement et de glace généralisées et persistantes extrêmement rudes. Les tendances dans les chutes de neige rejoignent les prédictions concernant le réchauffement global dans l'ouest de l'Extrême-Arctique canadien. Il se peut que de futurs changements climatiques augmentent la fréquence des années où les conditions d'enneigement et de glace ne sont pas favorables, ce qui pourrait empêcher ou du moins entraver le rétablissement des populations du caribou de Peary dans les îles de la Reine-Élisabeth occidentales, en particulier à des niveaux qui pourraient permettre les prélèvements de subsistance.