Streamflow in the Mackenzie Basin, Canada

Rivers of the Mackenzie Basin exhibit several seasonal flow patterns that include the nival (snowmelt dominated), proglacial (influenced by glacier melt), wetland, prolacustrine (below large lakes), and regulated flow regimes. The Mackenzie amalgamates and moderates these regimes to deliver spring p...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Woo, Ming-Ko, Thorne, Robin
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2003
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63689
Description
Summary:Rivers of the Mackenzie Basin exhibit several seasonal flow patterns that include the nival (snowmelt dominated), proglacial (influenced by glacier melt), wetland, prolacustrine (below large lakes), and regulated flow regimes. The Mackenzie amalgamates and moderates these regimes to deliver spring peak flows, followed by declining summer discharge and low winter flows, to the Arctic Ocean. The mountainous sub-basins in the west (Liard, Peace, and northern mountains) contribute about 60% of the Mackenzie flow, while the interior plains and eastern Canadian Shield contribute only about 25%, even though the two regions have similar total areas (each occupying about 40% of the total Mackenzie Basin). The mountain zone is the dominant flow contributor to the Mackenzie in both high-flow and low-flow years. A case study of the Great Slave system demonstrates the effects of natural runoff, regulated runoff, and lake storage on streamflow, as well as the large year-to-year variability of lake levels and discharge. Despite a warming trend in the past three decades, annual runoff of the Mackenzie Basin has not changed. Significant warming at most climatic stations in April (and at some, also in May or June) could have triggered earlier snowmelt. The first day of hydrograph rise for the main trunk of the Mackenzie (seen as a proxy for breakup) has advanced by about three days per decade, though the trend was not statistically significant for the mountain rivers. Peak flows do not reveal any trend, but the arrival of the spring peaks has become more variable. More evidence is needed to interpret these flow phenomena properly. Les rivières du bassin du Mackenzie manifestent plusieurs modèles d'écoulement qui comprennent les régimes d'écoulement nival (dominé par la fonte des neiges), proglaciaire (influencé par la fonte glaciaire), de marécages, prolascustre (en aval de grands lacs) et régularisé. Le Mackenzie combine et modère ces régimes pour donner des débits de pointe au printemps, suivis d'un débit à la baisse en été, puis de faibles débits en hiver, en direction de l'océan Arctique. Les sous-bassins montagneux occidentaux (Liard, Peace et montagnes du Nord) contribuent pour environ 60 % au débit du Mackenzie, tandis que les plaines intérieures et le Bouclier canadien oriental ne contribuent que pour environ 25 %, même si les deux régions ont une superficie globale semblable (chacune occupant environ 40 % de la superficie totale du bassin du Mackenzie). La zone montagneuse apporte la contribution majeure au régime du Mackenzie, dans les années à fort débit comme dans celles à faible débit. Une étude de cas du réseau du Grand lac des Esclaves révèle l'impact sur le débit fluvial de l'écoulement naturel, de l'écoulement régularisé et de la hauteur d'eau dans le lac, ainsi que la grande variabilité d'une année sur l'autre du niveau et du débit des lacs. Malgré la tendance au réchauffement des trois dernières décennies, l'écoulement annuel du bassin du Mackenzie n'a pas changé. Un réchauffement notable enregistré à la plupart des stations climatiques en avril (et à certaines aussi en mai ou juin) pourrait avoir provoqué une fonte nivale précoce. Le premier jour où se manifeste l'augmentation du régime hydrique pour l'artère principale du Mackenzie (considéré comme un indicateur de la débâcle) a avancé d'environ trois jours par décennie, bien que statistiquement cette tendance ne soit pas significative pour les rivières de montagne. Les débits de pointe ne révèlent aucune tendance, mais l'arrivée des pics printaniers est devenue plus variable. Il faudrait des preuves supplémentaires pour interpréter correctement ces phénomènes d'écoulement.