Evaluation of Percent Cover Requirements for Revegetation of Disturbed Sites on Alaska's North Slope

On the North Slope of Alaska, attempts have been made to revegetate areas damaged by development. Some revegetation projects strive to achieve specific performance standards based on percent vegetation cover. This study uses data collected from 60 sites over 16 years to compare revegetating sites an...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Streever, W.J., McKendrick, J., Fanter, L., Anderson, S.C., Kidd, J., Portier, K.M.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2003
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63678
Description
Summary:On the North Slope of Alaska, attempts have been made to revegetate areas damaged by development. Some revegetation projects strive to achieve specific performance standards based on percent vegetation cover. This study uses data collected from 60 sites over 16 years to compare revegetating sites and natural reference sites. Results demonstrate that percent cover in most revegetation settings has the potential to reach levels comparable to those of reference sites, depending on how cover is defined. Linear models that explain between 48% and 84% of the variability in data show that planting cultivar seeds and fertilizing can increase cover (p < 0.05 for all models) and that cover continues to increase over time (p < 0.05 for all models), provided that cover is defined to include all live plants and plant litter. Ordination analysis separates reference sites from most revegetating sites along two significant axes (Monte Carlo tests, p < 0.01 with 100 randomizations). Comparison of ordination results with plots of change in plant cover over time shows that plant cover offers only limited insight into plant community development. If percent cover is to be used as a performance standard, it should be clearly defined, and the link between percent cover and restoration objectives should be carefully considered. Although this paper focuses on North Slope revegetation projects, the issues that are addressed have implications for all projects with performance standards calling for specific percent cover by vegetation. Le versant Nord de l'Alaska a fait l'objet de tentatives de reverdissement dans des zones endommagées par l'exploitation. Certains projets de remise en état s'efforcent d'atteindre des normes de rendement spécifiques qui s'appuient sur le pourcentage de tapis végétal. Cette étude fait appel aux données collectées à 60 emplacements sur une durée de 16 ans afin de comparer les sites de reverdissement avec des sites témoins laissés à l'état naturel. Les résultats montrent qu'à la plupart des endroits de reverdissement, le pourcentage de tapis végétal a le potentiel d'atteindre des niveaux comparables à ceux des sites témoins, selon la définition du tapis végétal. Les modèles linéaires, qui expliquent entre 48 et 84 % de la variabilité dans les données, montrent que le fait de planter des semences de cultivars et de mettre de l'engrais peut accroître le tapis (p < 0,05 pour tous les modèles) et que ce dernier continue d'augmenter au fil du temps (p < 0,05 pour tous les modèles), à condition d'inclure toutes les plantes vivantes et la litière végétale dans la définition du tapis végétal. L'analyse d'ordination permet de distinguer les sites témoins de la majorité des sites reverdis selon deux grands axes (tests de Monte Carlo, p < 0,01 avec 100 randomisations). La comparaison des résultats de l'ordination avec les courbes de changement dans la couverture végétale en fonction du temps révèle que la couverture n'offre qu'un aperçu limité de l'évolution du peuplement végétal. Si le pourcentage de tapis doit servir de norme de rendement, il faut en donner une définition précise, et examiner en détail le lien entre le pourcentage de tapis et les objectifs de restauration. Si cet article se concentre sur les projets de remise en état du versant Nord, les questions qu'il soulève ont des implications pour tous les projets où les normes de rendement prévoient un pourcentage spécifique de tapis végétal.