The Derivation of Transfer Parameters in the Assessment of Radiological Impacts on Arctic Marine Biota

The initial stage of an environmental impact assessment requires quantification of radionuclide transfer in the study area. This paper evaluates the robustness of the concentration factor (CF) approach in assessing radiological impact on reference Arctic marine biota. By comparing region-specific da...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Brown, J., Børretzen, P., Dowdall, M., Sazykina, T., Kryshev, I.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2004
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63565
Description
Summary:The initial stage of an environmental impact assessment requires quantification of radionuclide transfer in the study area. This paper evaluates the robustness of the concentration factor (CF) approach in assessing radiological impact on reference Arctic marine biota. By comparing region-specific data sets with recommended generic values for CFs, we tested the hypothesis that transfers to Arctic biota differ from transfers observed in temperate areas for 90Sr, 137Cs, 239, 240Pu and 99Tc. Despite the general paucity of data and great uncertainty regarding radionuclide CFs in reference biota, we conclude that the use of Arctic-specific CFs for Sr and Pu can be justified in some cases where differences from generic CFs seem apparent. Where CF data are absent, a biokinetic modelling approach with allometric considerations might be used to bridge data gaps. Such an approach has been used here to estimate the trophic transfer of 137Cs and 239Pu in a marine food chain consisting of four trophic levels. For the simulation concerning 137Cs, the preliminary results suggest that it takes more than five years to attain equilibrium for higher trophic levels (polar cod and harp seal). Biomagnification appears to occur at the lower trophic levels, but not at the highest (seal). For 239Pu, transfer to successively higher trophic levels is low: there is a fall of several orders of magnitude between primary producers, represented by phytoplankton, and polar cod, representing trophic levels 3 and 4. However, the model predicts that this decreasing trend in activity concentrations along the food chain is reversed for the highest trophic level, represented by seal. The simulated results for seal display equilibrium activity concentrations about two orders of magnitude higher than those observed for polar cod (one of its prey species). However, equilibrium (165 years) is not reached during the life span of a seal. The equilibrium 137Cs CFs are approximately 50 l/kg for zooplankton, 130l/kg for polar cod, and 70 l/kg for seal. The predicted equilibrium 239Pu CFs are 2.5·10³ l/kg for zooplankton and 25 l/kg for polar cod. For seal, following a one-year equilibration period, a CF of approximately 75 l/kg is predicted. Le stade initial d'une étude d'impact environnemental nécessite une évaluation quantitative du transfert de radionucléides dans la zone d'étude. Cet article évalue la robustesse de la méthode du facteur de concentration (FC) pour déterminer l'impact radiologique sur un biote marin arctique de référence. En comparant des ensembles de données spécifiques à une région avec des valeurs génériques recommandées pour les facteurs de concentration, on a testé l'hypothèse selon laquelle les transferts au biote arctique diffèrent des transferts observés dans des régions tempérées pour 90Sr, 137Cs, 239,240Pu et 99Tc. Malgré la pénurie générale de données et un haut niveau d'incertitude concernant les FC des radionucléides dans le biote de référence, on conclut que l'utilisation de FC spécifiques à l'Arctique pour Sr et Pu peut être justifiée dans certains cas où les différences d'avec les FC génériques semblent apparentes. Là où il n'existe pas de données sur les FC, on peut recourir à la modélisation biocinétique tenant compte des éléments allométriques afin de combler les lacunes dans les données. C'est cette approche que l'on a utilisée ici pour estimer le transfert trophique de 137Cs et de 239Pu dans une chaîne alimentaire marine comprenant quatre niveaux trophiques. Pour la simulation relative à 137Cs, les résultats préliminaires suggèrent qu'il faut plus de cinq ans pour atteindre l'équilibre aux niveaux trophiques supérieurs (morue polaire et phoque annelé). La bioamplification semble se produire aux niveaux trophiques inférieurs, mais pas au plus élevé (phoque). Pour 239Pu, le transfert aux niveaux trophiques supérieurs est faible: on constate une baisse de plusieurs ordres de grandeur entre les producteurs primaires, représentés par le phytoplancton, et la morue polaire, qui représente les niveaux trophiques 3 et 4. Le modèle prédit toutefois que cette tendance à la baisse dans l'activité volumique le long de la chaîne alimentaire s'inverse au niveau trophique le plus élevé, représenté par le phoque. Les résultats simulés pour le phoque affichent des activités volumiques à l'équilibre environ deux ordres de grandeur plus élevées que celles observées chez la morue polaire (l'une des espèces-proies du phoque). L'équilibre (165 ans) n'est cependant pas atteint durant la durée de vie du phoque. Les FC de 137Cs à l'équilibre sont environ de 50 l/kg pour le zooplancton, de 130 l/kg pour la morue polaire et de 70 l/kg pour le phoque. Les FC de 239Pu projetés à l'équilibre sont de 2,5·10³ l/kg pour le zooplancton et de 25 l/kg pour la morue polaire. Pour le phoque, après une période d'équilibre d'une année, on prédit un FC d'environ 75 l/kg.