Polar Bear Distribution and Abundance on the Southwestern Hudson Bay Coast During Open Water Season, in Relation to Population Trends and Annual Ice Patterns

In Hudson Bay, all the ice melts in summer, and the last areas to be ice-free (around mid-to-late July) are usually off the coasts of Manitoba and Ontario. Thus, all polar bears are forced ashore to fast until freeze-up in November (ca. four months). Pregnant females remain ashore for eight months....

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Stirling, Ian, Lunn, N.J., Iacozza, John, Elliott, Campbell, Obbard, Martyn
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2004
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63539
Description
Summary:In Hudson Bay, all the ice melts in summer, and the last areas to be ice-free (around mid-to-late July) are usually off the coasts of Manitoba and Ontario. Thus, all polar bears are forced ashore to fast until freeze-up in November (ca. four months). Pregnant females remain ashore for eight months. In most years from 1963 through 1997, aerial surveys to monitor polar bear populations were conducted along all or part of the coastline between Cape Churchill, Manitoba, and Cape Henrietta Maria, Ontario, in late August and early September. Satellite data, from which breakup and ice absence times could be estimated, first became available in 1971. The numbers of animals counted were tallied in two subareas within Manitoba and three within Ontario. We evaluated the coastal counts, along with independent data on the movements of tagged bears and annual patterns of ice breakup from 1971 through 1996. We concluded that 1) the coastal survey data reliably indicated the population trends in Manitoba and Ontario; 2) little exchange occurred between the Western Hudson Bay (Manitoba) and Southern Hudson Bay (Ontario) populations; 3) between 1971 and 2001, there was a statistically significant trend toward earlier breakup of sea ice off the Manitoba coast, but not off the Ontario coast; 4) the onset of ice absence along the coast had no significant relationship to the number of bears present in each sub-sampling area within either the Manitoba or the Ontario population, but did significantly influence the distribution of bears on the coastline of each province independently of the other; 5) timing of the surveys can influence the results; and 6) adult male and female bears both showed a high degree of fidelity to specific areas during summer, independent of the pattern of ice breakup. Dans la baie d'Hudson, toute la glace fond en été, et les dernières zones à être non englacées (du milieu à la fin de juillet environ) se trouvent généralement au large des côtes du Manitoba et de l'Ontario. Ainsi, tous les ours polaires sont forcés de rester sur la terre ferme et de jeûner jusqu'à l'engel en novembre (soit environ quatre mois). Les femelles gravides, elles, restent sur la terre ferme pendant huit mois. Presque chaque année entre 1963 et 1997, à la fin août et au début de septembre, on a effectué des relevés aériens pour surveiller les populations d'ours polaires le long du littoral entre Cape Churchill, au Manitoba, et Cape Henrietta-Maria, en Ontario. Les données satellitaires, qui ont permis d'estimer la période de la débâcle et celle de l'absence de glace, sont devenues disponibles à partir de 1971. Le nombre d'animaux repérés a été inventorié comme provenant de deux sous-zones à l'intérieur du Manitoba et de trois à l'intérieur de l'Ontario. On a évalué le dénombrement des relevés côtiers ainsi que des données indépendantes sur les déplacements d'ours marqués et les schémas annuels de débâcle de 1971 à la fin de 1996. On en a conclu que: 1) les données des relevés côtiers révélaient de façon fiable les tendances démographiques au Manitoba et en Ontario; 2) il n'y avait que peu d'échanges entre les populations de la baie d'Hudson occidentale (Manitoba) et de la baie d'Hudson méridionale (Ontario); 3) entre 1971 et 2001, il y a eu une tendance statistiquement significative à une débâcle précoce au large du littoral manitobain, mais pas au large du littoral ontarien; 4) le début de l'absence de glace le long de la côte n'avait pas de lien marqué avec le nombre d'ours présents dans chaque secteur de sous-échantillonnage, au sein de la population du Manitoba ou de celle de l'Ontario, mais cette absence de glace avait une forte incidence sur la distribution des ours le long de la côte de chaque province indépendamment l'une de l'autre; 5) le choix de l'époque des relevés peut influencer les résultats; et 6), durant l'été, les ours mâles comme femelles manifestaient une grande fidélité pour des secteurs spécifiques, indépendamment de l'évolution de la débâcle.