Common Eider (Somateria mollissima v-nigrum) Nest Cover and Depredation on Central Alaskan Beaufort Sea Barrier Islands

Female common eiders (Somateria mollissima v-nigrum) generally select nest sites in areas with driftwood cover. Previous studies of common eiders have shown a positive relationship between nest success and driftwood cover. Our observations led us to hypothesize that cover does not enhance nest succe...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Noel, Lynn E., Johnson, Stephen R., O'Doherty, Gillian M., Butcher, Matthew K.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2010
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63467
Description
Summary:Female common eiders (Somateria mollissima v-nigrum) generally select nest sites in areas with driftwood cover. Previous studies of common eiders have shown a positive relationship between nest success and driftwood cover. Our observations led us to hypothesize that cover does not enhance nest success when mammalian predators are present. To evaluate nest cover selection in common eiders, we examined five years of nesting data to determine the interactions between the probability of nest activity and the amount of driftwood cover in the presence of avian versus mammalian predators. Most common eider nests were surrounded by low (40%) or moderate (38%) driftwood cover. Nest failure rates were high (32%– 95%), and arctic foxes (Alopex lagopus), alone or with polar bears (Ursus maritimus), appeared to be more destructive than glaucous gulls (Larus hyperboreus) to eider nests. Logistic regression was used to model common eider nest activity associated with driftwood cover and predators. When glaucous gulls were the only predators, more driftwood cover consistently increased the probability of nest activity. But when foxes were present, nest activity consistently decreased with increasing cover. Our models support our observations that nest cover was beneficial to eiders when glaucous gulls alone were predators. Driftwood cover may be most important for the thermal and structural protection it offers, rather than for the camouflage it provides. The energetic benefit provided by driftwood windbreaks coupled with the common eider’s behavioral response of decreased nest attendance, or increased exposure to avian depredation of nests as energy reserves are depleted during incubation, provides an explanatory mechanism for our model results. L’eider à duvet femelle (Somateria mollissima v-nigrum) choisit en général son site de nidification dans des zones ayant un couvert de bois flotté. Des études précédentes sur les eiders à duvet ont révélé qu’il existe une relation positive entre le succès de la couvée et le couvert de bois flotté. Nos observations nous ont amenés à émettre l’hypothèse que le couvert n’augmente pas le succès de la couvée en présence de prédateurs mammifères. Afin d’évaluer le choix de couvert du nid chez l’eider à duvet, nous avons examiné des données de nidification obtenues sur cinq années, en vue de dégager les interactions entre la probabilité d’activité au nid et la quantité de couvert de bois flotté en présence de prédateurs aviens par opposition aux prédateurs mammifères. La plupart des nids de l’eider à duvet étaient entourés par un faible couvert de bois flotté (40 %) ou un couvert modéré (38 %). Les taux d’insuccès étaient élevés (32 à 95 %) et le renard arctique (Alopex lagopus), seul ou avec l’ours polaire (Ursus maritimus), semblait plus destructeur pour les nids de l’eider que le goéland bourgmestre (Larus hyperboreus). On a utilisé la régression logistique pour simuler l’activité au nid de l’eider à duvet associée au couvert de bois flotté et aux prédateurs. Quand le goéland bourgmestre était le seul prédateur, une plus grande quantité de bois flotté augmentait toujours la probabilité d’activité au nid. En revanche, en présence du renard, l’activité au nid diminuait toujours avec une augmentation du couvert. Nos modèles viennent appuyer nos observations à l’effet que le couvert du nid représentait un avantage pour l’eider quand le goéland bourgmestre était le seul prédateur. Le couvert de bois flotté pourrait bien être d’une importance capitale en raison de la protection thermique et structurale qu’il offre, plutôt que pour ses capacités de camouflage. L’avantage énergétique qu’offrent les brise-vent de bois flotté joint à la réaction comportementale de l’eider à duvet – qui se manifeste par une plus grande présence au nid, ou une plus grande exposition à une déprédation avienne du nid à mesure que s’épuisent les réserves d’énergie durant l’incubation –, ces deux éléments donc fournissent un mécanisme pouvant expliquer les résultats de notre modèle.