Using Traditional Knowledge to Adapt to Ecological Change: Denésoliné Monitoring of Caribou Movements

The Chipewyan Dene or Denésoliné have long been dealing with variability in the movements of barren-ground caribou (Rangifer tarandus). Many generations ago, Denésoliné hunters learned that by observing caribou at key water crossings during the fall migration, they could obtain critical information...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Parlee, Brenda, Manseau, Micheline, Dene First Nation, Lutsël K'é
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2010
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63447
Description
Summary:The Chipewyan Dene or Denésoliné have long been dealing with variability in the movements of barren-ground caribou (Rangifer tarandus). Many generations ago, Denésoliné hunters learned that by observing caribou at key water crossings during the fall migration, they could obtain critical information about caribou health, population, and movement patterns. Systematic observation of these indicators by hunters strategically organized along the tree line enabled the Denésoliné to adapt their harvesting practices, including the location of family camps, to maximize harvest success. While this system of observation was developed for traditional subsistence harvesting, its techniques could be usefully applied today to other natural resource management contexts. In particular, such monitoring might help us understand how new bifurcation points created by mineral resource development may be affecting the Bathurst caribou herd. As governments, communities, and academics search for ways to include traditional knowledge in decision making for resource management, this paper recognizes that the Denésoliné and other indigenous peoples have their own systems of watching, listening, learning, understanding, and adapting to ecological change. Les Dénés Chipewyans ou Denésoliné ont eu depuis longtemps à faire face à la variabilité dans les déplacements du caribou de la toundra (Rangifer tarandus). Il y a de cela des générations, les chasseurs Denésoliné ont appris qu’en observant le caribou aux traversées majeures de cours d’eau durant la migration automnale, ils obtenaient de l’information critique sur la santé et la population de caribou, ainsi que sur ses habitudes migratoires. L’observation systématique de ces indicateurs par des chasseurs placés de façon stratégique le long de la ligne des arbres permettait aux Denésoliné d’adapter leurs pratiques de prélèvement, y compris l’emplacement des camps pour leur famille, afin d’optimiser le succès de la récolte. Si ce système d’observation a été mis au point pour la récolte de subsistance traditionnelle, ses techniques pourraient s’avérer utiles de nos jours pour d’autres contextes de gestion des ressources naturelles. Un tel suivi pourrait en particulier nous aider à comprendre comment de nouveaux points de bifurcation créés par l’exploitation des ressources minérales pourraient influer sur la harde de caribous de Bathurst. Au moment où gouvernements, collectivités et chercheurs sont en quête de modalités permettant d’inclure le savoir traditionnel dans la prise de décisions visant la gestion des ressources, cet article reconnaît que les Denésoliné et autres peuples autochtones ont leurs propres systèmes d’observation, d’écoute, d’apprentissage, de compréhension et d’adaptation aux changements écologiques.