Challenges in Community-Research Relationships: Learning from Natural Science in Nunavut

The context and conduct of Arctic research are changing. In Nunavut, funding agencies, licensing bodies, and new regulatory agencies established under the Nunavut Land Claims Agreement require researchers to engage and consult with Inuit communities during all phases of research, to provide local tr...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Gearheard, Shari, Shirley, Jamal
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2009
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63328
Description
Summary:The context and conduct of Arctic research are changing. In Nunavut, funding agencies, licensing bodies, and new regulatory agencies established under the Nunavut Land Claims Agreement require researchers to engage and consult with Inuit communities during all phases of research, to provide local training and other benefits, and to communicate project results effectively. Researchers are also increasingly expected to incorporate traditional knowledge into their work and to design studies that are relevant to local interests and needs. In this paper, we explore the challenges that researchers and communities experience in meeting these requirements by reviewing case studies of three natural science projects in Nunavut. Together, these projects exemplify both success and failure in negotiating research relationships. The case studies highlight three principal sources of researcher-community conflict: 1) debate surrounding acceptable impacts of research and the nature and extent of local benefits that research projects can and should provide; 2) uncertainty over who has the power and authority to dictate terms and conditions under which projects should be licensed; and 3) the appropriate research methodology and design to balance local expectations and research needs. The Nunavut research licensing process under the Scientists Act is an important opportunity for communities, scientists, and regulatory agencies to negotiate power relationships. However, the standards and procedures used to evaluate research impact remain unclear, as does the role of communities in the decision-making process for research licensing. The case studies also demonstrate the critical role of trust and rapport, forged through early and frequent communication, efforts to provide local training, and opportunities for community members to observe, participate in, and derive employment from project activities. Clarifying research policies in Nunavut is one step to improving relations between scientists and communities. In addition, steps need to be taken at both policy and project levels to train researchers, educate funding programs, mobilize institutions, and empower communities, thus strengthening the capacity of all stakeholders in northern research. Le contexte et la réalisation des travaux de recherche dans l’Arctique sont en pleine évolution. Au Nunavut, les organismes de financement, les organismes de délivrance de permis et de nouveaux organismes réglementaires mis sur pied en vertu de l’Entente sur la revendication territoriale du Nunavut exigent des chercheurs qu’ils recourent aux services des collectivités inuites et les consultent à toutes les étapes des travaux de recherche, qu’ils assurent la formation des personnes auxquelles ils font affaire et leurs fournissent d’autres avantages, puis qu’ils communiquent bien les résultats des projets réalisés. Par ailleurs, on s’attend de plus en plus à ce que les chercheurs intègrent les connaissances traditionnelles à leur travail et conçoivent des études qui se rapportent aux intérêts et aux besoins cernés dans la région. Dans ce document, nous nous penchons sur les défis que doivent relever les chercheurs et les collectivités pour répondre à ces exigences en nous appuyant sur les études de cas de trois projets en sciences naturelles réalisés au Nunavut. Ensemble, ces projets exemplifient tant la réussite que l’échec en matière de négociation de relations de recherche. Ces études de cas mettent en évidence trois sources principales de conflits entre les chercheurs et la collectivité : 1) le débat concernant les incidences acceptables de la recherche de même que la nature et l’étendue des avantages ressentis à l’échelle locale découlant ou susceptibles de découler des projets de recherche; 2) l’incertitude quant à savoir à qui revient le pouvoir et l’autorité de dicter les modalités en vertu desquelles les projets de recherche devraient se voir accorder un permis; et 3) le caractère adéquat de la méthodologie et de la conception de la recherche en matière d’équilibre des attentes des gens de la région et des besoins de la recherche. En vertu de la Loi sur les scientifiques, le processus de délivrance des permis de recherche au Nunavut constitue une manière importante pour les collectivités, les scientifiques et les organismes réglementaires de négocier des rapports de force. Cependant, les normes et les méthodes servant à évaluer les incidences des projets de recherche ne sont toujours pas claires, ce qui est également le cas du rôle des collectivités dans le processus de prise de décisions en matière de délivrance des permis de recherche. Les études de cas font également ressortir le rôle critique de la confiance et des relations, ceux-ci étant le résultat de communications qui se font fréquemment et sans tarder, d’efforts pour fournir de la formation à l’échelle locale et d’occasions, pour les membres de la collectivité, d’observer ce qui se passe, de participer et de se trouver du travail dans le cadre des activités de recherche. Au Nunavut, la clarification des politiques de recherche constitue une manière d’améliorer les relations entre les scientifiques et les collectivités. De plus, des mesures doivent être prises sur le plan des politiques et des projets pour former les chercheurs, sensibiliser les responsables des programmes de financement, mobiliser les établissements et habiliter les collectivités et ce, afin de renforcer la capacité de tous les intervenants touchés par les travaux de recherche dans le Nord.