Distribution and Movements of the Teshekpuk Caribou Herd 1990–2005: Prior to Oil and Gas Development

Four caribou (Rangifer tarandus grantii) herds calve on the North Slope of Alaska, three of which have been exposed to little or no resource development. We present 15 years of baseline data on the distribution and movements of 72 satellite-collared and 10 GPS-collared caribou from the Teshekpuk car...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Person, Brian T., Prichard, Alex K., Carroll, Geoffry M., Yokel, David A., Suydam, Robert S., George, John C.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2009
Subjects:
GPS
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63278
Description
Summary:Four caribou (Rangifer tarandus grantii) herds calve on the North Slope of Alaska, three of which have been exposed to little or no resource development. We present 15 years of baseline data on the distribution and movements of 72 satellite-collared and 10 GPS-collared caribou from the Teshekpuk caribou herd (TCH) that have had little to no exposure to oil and gas activities. Fixed-kernel home range analyses of collared caribou revealed that calving grounds were concentrated (i.e., 50% kernel utilization distribution) along the northeastern, eastern, and southeastern shores of Teshekpuk Lake. During the postcalving period, 51% and 35% of caribou moved through two constricted zones to the east and west of Teshekpuk Lake, respectively, and accessed insect-relief habitat along the Beaufort Sea coast. During late summer and early fall, TCH caribou were concentrated to the southeast and southwest of Teshekpuk Lake. Although 65% of the Teshekpuk caribou wintered in two areas on the central coastal plain around the village of Atqasuk and south of Teshekpuk Lake, other TCH animals wintered in a great variety of places, including the Seward Peninsula, the eastern and southern Brooks Range, and the Arctic National Wildlife Refuge. We detected an apparent emigration rate of 6.9%. One male and five female TCH caribou joined the breeding populations of the Western Arctic and Central Arctic herds. TCH caribou traveled an average distance of 2348 ± 190 km annually. Movement rates were at a maximum in midsummer, lowest in winter, and intermediate during spring and fall migrations. Restrictions on oil and gas leasing and surface occupancy have been in place to protect calving, migratory corridors, and insect-relief habitat for the TCH, but these protections are likely to be removed. These data will provide a good baseline that can be used to compare predevelopment distribution and movement patterns of TCH caribou to distribution and movement patterns during and after petroleum development. Quatre hardes de caribous (Rangifer tarandus grantii) vêlent sur la côte nord de l’Alaska, dont trois de ces hardes ont été exposées à peu ou pas d’aménagement des ressources. Nous présentons des données de base échelonnées sur 15 ans relativement à la répartition et aux déplacements de 72 caribous dotés d’un collier émetteur par satellite et de 10 caribous munis d’un collier émetteur GPS de la harde de caribous de Teshekpuk (HCT), caribous qui ont été peu ou pas du tout frottés aux activités pétrolières et gazières. L’analyse du noyau fixe des domaines vitaux des caribous à collier a révélé que les lieux de vêlage étaient concentrés (c’est-à-dire 50 % de la répartition de l’utilisation du noyau) le long des côtes nord-est, est et sud-est du lac Teshekpuk. Après la période de vêlage, 51 pour cent et 35 pour cent des caribous se déplaçaient au sein de deux zones de constriction à l’est et à l’ouest du lac Teshekpuk, respectivement, et accédaient un habitat où se trouvait moins d’insectes sur la côte de la mer de Beaufort. Vers la fin de l’été et le début de l’automne, les caribous de la HCT étaient concentrés au sud-est et au sud-ouest du lac Teshekpuk. Bien que 65 pour cent des caribous de Teshekpuk passaient l’hiver dans deux régions de la plaine côtière centrale autour du village d’Atqasuk et au sud du lac Teshekpuk, les autres bêtes de la HCT passaient l’hiver dans divers endroits, dont la péninsule de Seward, les versants est et sud des montagnes de Brooks et la Réserve faunique nationale de l’Arctique. Nous avons détecté un taux d’émigration apparent de 6,9 pour cent. Un caribou mâle et cinq caribous femelles de la HCT ont rejoint les populations de reproduction des hardes de l’ouest et du centre de l’Arctique. En moyenne, le caribou de la HCT parcourait une distance de 2348 ± 190 km annuellement. Les taux de déplacement étaient à leur point le plus élevé au milieu de l’été, tandis qu’ils étaient à leur niveau le plus bas l’hiver et à un niveau intermédiaire pendant les migrations du printemps et de l’automne. Il existe des restrictions en matière de location et d’occupation en surface pour le pétrole et le gaz afin de protéger le vêlage, les corridors de migration et les habitats à faible taux d’insectes pour la HCT, mais il est vraisemblable que ces restrictions soient éliminées. Ces données fourniront une bonne base pour comparer la répartition et les déplacements du caribou de la HCT avant la mise en valeur des ressources à la répartition et aux déplacements du caribou de la HCT pendant et après la mise en valeur pétrolière.