Paleoeskimo Demography and Sea-Level History, Kent Peninsula and King William Island, Central Northwest Passage, Arctic Canada

Surveys on the Kent Peninsula and King William Island in the central Canadian Arctic in 2006 documented 546 Paleoeskimo dwelling features spanning about 3800 years (4500–800 14C years BP), essentially the time span of the Paleoeskimos in the region. Feature elevation above sea level, corroborated by...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Dyke, Arthur S., Savelle, James M.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2009
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63232
Description
Summary:Surveys on the Kent Peninsula and King William Island in the central Canadian Arctic in 2006 documented 546 Paleoeskimo dwelling features spanning about 3800 years (4500–800 14C years BP), essentially the time span of the Paleoeskimos in the region. Feature elevation above sea level, corroborated by a series of radiocarbon dates, appears to indicate that Paleoeskimo occupation passed through a series of boom-and-bust cycles, the first being the most prominent. Following the first peopling about 4500 14C years BP, populations rose to their all-time maximum between about 4200 and 3600 14C years BP. This rise was followed by a dramatic crash: a pattern that parallels histories previously documented both west and east of the region. A slight recovery between 3100 and 2500 14C years BP was temporary, and a final slight recovery between 2000 and 800 14C years BP was followed by the disappearance of the Paleoeskimos. No compelling evidence yet points to the cause of the population crashes; climate change and resource over-exploitation, acting alone or in concert, are equally plausible at this time. Dispersed nuclear families or small extended families characterized Paleoeskimo settlement patterns for most of the year in this region, as elsewhere, but annual aggregations probably involved 100 or more people. Minimal social units do not appear to have changed during seasonal aggregations in Pre-Dorset times. By Dorset times (after 2500 14C years BP), however, minimal social units at times appear to have melded together to form one or a few larger units living in one or several large dwellings. The latter may represent the social precursor of later Dorset longhouse aggregations. The persistent difference in average dwelling size between the Kent Peninsula sites and those on King William Island remains unexplained. Des levés de la presqu’île Kent et de l’île du Roi-Guillaume dans le centre de l’Arctique canadien réalisés en 2006 ont permis de répertorier 546 détails d’habitations paléoesquimaudes s’étendant sur environ 3 800 ans (de 4 500 à 800 14C années BP), ce qui représente essentiellement l’horizon temporel des Paléoesquimaux dans la région. L’évaluation des détails au-dessus du niveau de la mer, corroborée par une série de dates déterminées au carbone 14, semble indiquer que la période d’occupation des Paléoesquimaux est passée par une série de cycles d’expansion et de ralentissement, le premier étant le plus éminent. Après le premier peuplement vers 4 500 14C années BP, les populations ont atteint leur summum de tous les temps entre 4 200 et 3 600 14C années BP. Cette montée a été suivie d’un déclin dramatique : la tendance est le parallèle de l’historique répertorié à l’ouest et à l’est de la région. Temporairement, il y a eu une légère reprise entre 3 100 et 2 500 14C années BP, et une dernière reprise de peu d’envergure entre 2 000 et 800 14C années BP, suivie de la disparition des Paléoesquimaux. À ce jour, aucune preuve évidente ne nous laisse comprendre les déclins de population. À ce stade-ci, le changement climatique tout comme la surexploitation des ressources sont des causes toutes aussi plausibles les unes que les autres. Des familles nucléaires dispersées ou de petites familles étendues caractérisaient les modèles de peuplement des Paléoesquimaux pendant la plus grande partie de l’année dans cette région, tout comme ailleurs, bien que les rassemblements annuels regroupaient une centaine de personnes ou plus. Les unités sociales minimales ne semblent pas avoir changé durant les rassemblements saisonniers du pré-Dorset. Cependant, à l’époque du Dorset (après 2 500 14C années BP), les unités sociales minimales semblent parfois s’être fusionnées pour former une ou quelques unités plus grandes vivant dans une ou plusieurs grandes habitations. Ces habitations étaient peut-être les précurseurs des agglomérations de maisons longues du Dorset. La différence persistante caractérisant la taille de l’habitation moyenne entre les sites de la péninsule de Kent et ceux de l’île du Roi-Guillaume demeure inexpliquée.