Effects of Seismic Lines on the Abundance of Breeding Birds in the Kendall Island Bird Sanctuary, Northwest Territories, Canada

Current plans to increase oil and gas exploration and extraction in the Canadian Arctic include development in the Kendall Island Bird Sanctuary, Northwest Territories. Various studies have shown impacts of seismic lines on vegetation, but the effects on bird abundance in the Arctic are poorly known...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Ashenhurst, Amber R., Hannon, Susan J.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2009
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63103
Description
Summary:Current plans to increase oil and gas exploration and extraction in the Canadian Arctic include development in the Kendall Island Bird Sanctuary, Northwest Territories. Various studies have shown impacts of seismic lines on vegetation, but the effects on bird abundance in the Arctic are poorly known. We evaluated the impact of new (0.5–1.5 years old) and old (10–35 years old) visible seismic lines within the sanctuary on the abundance of breeding passerines (savannah sparrow, Passerculus sandwichensis; Lapland longspur, Calcarius lapponicus; common redpoll, Carduelis flammea; American tree sparrow, Spizella arborea; and red-necked phalarope, Phalaropus lobatus) in upland tundra, low-centre polygon, and sedge/willow habitats. Along new seismic lines, effects on abundance were not statistically significant for most groups of birds, although the trend in most habitats was for more birds on reference transects than on seismic lines. Significant impacts were found for passerines grouped in upland tundra and for savannah sparrow in sedge/willow. The latter effect (possibly due to standing water along the line) was not significant the following year. Along old seismic lines, abundance of passerines was lower than on reference transects in upland tundra and low-centre polygon habitat, except for Lapland longspurs in upland tundra. Lines created 10–30 years ago have persistent vegetative changes and this appears to have reduced bird abundance. Although we did not plot individual territories, birds were seen crossing the seismic lines and sometimes perched on them, suggesting that they were not avoiding the lines altogether. Instead, these birds may have increased territory size to compensate for vegetative changes along the lines. Les plans actuels visant l’intensification des travaux d’exploration et d’extraction pétrolière et gazière dans l’Arctique canadien visent la mise en valeur du refuge d’oiseaux de l’île Kendall, dans les Territoires du Nord-Ouest. Même si diverses études ont permis de démontrer les effets des profils sismiques sur la végétation, les effets de ces profils sur l’abondance d’oiseaux dans l’Arctique sont méconnus. Au sein du refuge, nous avons évalué l’incidence des nouveaux (de 0,5 à 1,5 an) et anciens (de 10 à 35 ans) profils sismiques visibles sur l’abondance des passériformes nicheurs (bruant des prés, Passerculus sandwichensis; bruant lapon, Calcarius lapponicus; sizerin flammé, Carduelis flammea; bruant hudsonien, Spizella arborea et phalarope à bec large, Phalaropus lobatus) dans la toundra supérieure, le polygone à centre concave et les habitats de laiche et de saule. Le long des nouveaux profils sismiques, les effets enregistrés sur l’abondance n’étaient pas statistiquement importants pour la plupart des groupes d’oiseaux, bien que dans la plupart des habitats, la tendance se traduit par la présence d’un plus grand nombre d’oiseaux dans les transects de référence que dans les profils sismiques. Les effets étaient importants dans le cas des passériformes regroupés dans la toundra supérieure ainsi que dans le cas du bruant des prés évoluant dans l’habitat de laiche et de saule. Ce dernier effet (qui pourrait être attribuable à l’eau stagnante le long du profil) n’était pas considérable l’année suivante. Le long des anciens profils sismiques, les passériformes se trouvaient en moins grande abondance que dans l’habitat du transect de référence de la toundra supérieure et du polygone à centre concave, sauf dans le cas du bruant lapon de la toundra supérieure. Les profils dont l’existence remonte à 10 à 30 ans sont caractérisés par des changements durables du point de vue de la végétation, et cela semble avoir eu pour effet de diminuer l’abondance d’oiseaux. Même si nous n’avons pas tracé de territoires individuels, nous avons aperçu des oiseaux en train de traverser les profils sismiques, où ils se perchaient même parfois, ce qui laisse entrevoir qu’ils n’évitaient pas les profils. Au lieu, il se peut que ces oiseaux disposent d’un territoire plus grand, ce qui compenserait pour les changements végétatifs dénotés le long des profils.