Étagements périglaciaires fonctionnels dans les massifs du Dovrefjell et des Rondane (Norvège centrale, 62°22'N/61°46'N
Les massifs contigus du Dovrefjell et des Rondane (62°22'N/61°46'N1 et 8°5E/10°E2), situés à 450 km au sud du cercle polaire et à un peu plus de 100 km de la Mer de Norvège, comptent parmi les reliefs les plus élevés de Norvège centrale. Ils offrent, en vertu de cette position géographique...
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Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | French |
Published: |
HAL CCSD
2011
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Subjects: | |
Online Access: | https://hal.science/hal-00769537 https://hal.science/hal-00769537/document https://hal.science/hal-00769537/file/Kerguillec_EP_17.pdf |
Summary: | Les massifs contigus du Dovrefjell et des Rondane (62°22'N/61°46'N1 et 8°5E/10°E2), situés à 450 km au sud du cercle polaire et à un peu plus de 100 km de la Mer de Norvège, comptent parmi les reliefs les plus élevés de Norvège centrale. Ils offrent, en vertu de cette position géographique particulière, empreinte à la fois de nordicité et d'océanité, mais aussi de leurs caractères spécialement favorables aux dynamiques périglaciaires, une opportunité peu commune pour l'étude des modelés et des étagements propres à ce système morphogénique d'ambiance froide. Les données climatiques et structurales de ces hauts massifs scandinaves s'associent en effet pour en faire des montagnes éminemment propices à une activité cryogénique diverse. L'amplitude de l'étage considéré y est telle qu'ils offrent de surcroît une occasion idéale pour l'étude et la détermination des limites d'étagements. L'article porte 1) sur les paramètres qui expliquent la variété du périglaciaire dans ces secteurs 2) sur la présentation de la diversité des modelés périglaciaires rencontrés et sur leur classification 3) sur la détermination des étagements concernés, par la stricte observation des formes fonctionnelles et donc révélatrices de la réalité des étages précités. Ce procédé prioritairement morphologique permet d'isoler trois niveaux périglaciaires, aux formes à chaque fois plus élaborées, à partir de la limite inférieure établie à un peu plus de 900 m d'altitude. La fixation de ces différents étages, confirmée par l'étude des données climatiques et des isolignes, permet finalement à ces massifs d'apporter un jalon supplémentaire pour la régionalisation du périglaciaire sur la façade atlantique de l'Europe, en venant s'ajouter aux données acquises dans d'autres montagnes atlantiques. |
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