Summary: | Indigenous leaders have long argued that meaningful self-government requires revenue from natural resources to fund public policy initiatives that address the needs of their people. In the Marshall decisions, the Supreme Court recognized the ongoing commercial aspect of the treaty relationship between the Crown and First Nations. In this paper, we argue that the New Brunswick tax revenue sharing agreements were a manifestation of an evolving and modern treaty relationship in which resources and revenue can be shared for the benefit of all people living in the territory. The decision to cancel the agreements signals that the provincial government fails to understand that its role in a treaty relationship requires equitable sharing of resources—a principle confirmed and amplified by the Marshall decisions. Les dirigeants autochtones soutiennent depuis longtemps qu'une autonomie réelle exige que les revenus tirés des ressources naturelles servent à financer des initiatives de politique publique qui répondent aux besoins de leur peuple. Dans les arrêts Marshall, la Cour suprême a reconnu l'aspect commercial permanent de la relation conventionnelle entre la Couronne et les Premières nations. Dans le présent document, nous soutenons que les ententes de partage des recettes fiscales du Nouveau-Brunswick étaient une manifestation d'une relation de traité évolutive et moderne dans laquelle les ressources et les recettes peuvent être partagées au profit de toutes les personnes vivant sur le territoire. La décision d'annuler les ententes indique que le gouvernement provincial ne comprend pas que son rôle dans une relation fondée sur un traité exige un partage équitable des ressources—un principe confirmé et amplifié par les décisions Marshall.
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