| Summary: | During the early 20th century, traditional music practitioners in Reykjavík, Iceland gathered together to form the Iðunn Society of Intoners and Versifiers to preserve indigenous music practices such as rímur. Since then, numerous other societies have organized, many within recent years. Drawing from Tim Ingold’s process of “wayfaring,” Anna Tsing’s analysis of “friction” in globalized space, and ethnographic research, I consider how traditional music practices sonically represent the lived experiences of past and present intoners (Ingold 2011; Tsing 2005). I further examine how both music and nature shape cultural identity by using the idea of pathways and path formation. Au début du XXe siècle, les joueurs de musique traditionnelle de Reykjavik se rassemblèrent pour constituer l’Association Iðunn des psalmodieurs et poètes, afin de préserver les pratiques musicales autochtones telles que le rímur. Depuis ce temps, de nombreuses autres associations se sont créées, dont un grand nombre au cours des dernières années. À partir du processus du « cheminement » de Tim Ingold, de l’analyse du « frottement » faite par Anna Tsing dans l’espace mondialisé, et d’une recherche ethnographique, je considère la façon dont les pratiques de musique traditionnelle représentent en sons les expériences de vie des psalmodieurs du passé et du présent (Ingold 2011; Tsing 2005). J’examine en outre de quelle façon la musique et la nature façonnent l’identité culturelle à partir de l’idée des chemins et de la formation des chemins.
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