| Summary: | This essay positions the award-winning band Pamyua’s “Afro-Inuit” soundscapes and business acumen as characteristic of Inuit modernities, interrupting static notions of cultural music and questioning what “Native” can mean at this moment. I situate Pamyua’s personal and musical alliances along a historical trajectory of circumpolar Inuit transnationalism to illustrate the ways in which the group’s musical modernities are uniquely rooted in each member’s familial and sociocultural soundscapes. I also explore the development of “Pamyua, Inc.” and Arctic Voice Records as a means to subvert what I call “sound quantum” politics through the revisioning of music industry practices using Inuit knowledge. Cet essai présente les paysages sonores afro-inuit et le sens des affaires du groupe primé Pamyua comme caractéristiques des modernités inuites, rompant avec les conceptions statiques de la musique culturelle et interrogeant les significations possibles du terme autochtone aujourd’hui. Je situe les alliances personnelles et musicales de Pamyua sur une trajectoire historique du transnationalisme circumpolaire inuit afin d’illustrer les façons dont les modernités musicales du groupe sont enracinées dans les paysages sonores familiaux et socioculturels singuliers de chaque membre. J’explore également le développement de Pamyua, Inc. et Arctic Voice Records comme moyens de subvertir ce que j’appelle les politiques de quantums sonores par la transformation des pratiques de l’industrie musicale sur la base de la connaissance inuite.
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