Eighteenth- and Nineteenth-Century Newfoundland Gravestones: Self-Sufficiency, Economic Specialization, and the Creation of Artifacts

Les études sur la culture matérielle d'une région présument souvent de la grande autarcie des premières économies préindustrielles. L'utilisation de biens importés a pourtant fréquemment précédé la naissance d'une industrie artisanale locale, comme dans le cas des pierres tombales a T...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Pocius, Gerald L.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: Material Culture Review / Revue de la culture matérielle 1981
Subjects:
Online Access:https://journals.lib.unb.ca/index.php/MCR/article/view/17061
Description
Summary:Les études sur la culture matérielle d'une région présument souvent de la grande autarcie des premières économies préindustrielles. L'utilisation de biens importés a pourtant fréquemment précédé la naissance d'une industrie artisanale locale, comme dans le cas des pierres tombales a Terre-Neuve. Au cours de l'été 1974, on dénombrait a Terre-Neuve, dans deux régions d'étude choisies, 206 pierres tombales taillées avant 1860. Les pierres antérieures a 1830 provenaient, pour la plupart, de l'ouest de l'Angleterre et du sud-est de l'Irlande. Les oeuvres de sculpteurs des comtés de Devon, de Dorset et de Waterford ont ainsi été retrouvées. Après 1830, la taille de la pierre s'est implantée "a St-Jean et l'industrie locale a rapidement supplanté la production européenne. Le grand nombre de pierres tombales importées va une époque aussi ancienne atteste des contacts de Terre-Neuve avec l'extérieur et limite l'importance de l'isolement dans la formation de traits culturels que présente l'ile aujourd'hui.