Lost Heritage and Reconstructing Sámi Roots in Mats Jonsson’s Comic Novel När vi var samer

L’héritage perdu et la reconstruction des racines sámi dans la bande dessinée de Mats Jonsson När vi var samer En Suède, les expressions artistiques d’auteurs et d’artistes sámi traitant du traumatisme de la perte de la langue, de la culture et de l’identité des Sámi, le seul peuple autochtone d’Eur...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Broomans, Petra
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: 2023
Subjects:
Online Access:https://hdl.handle.net/11370/c210651f-007a-4041-8d04-e7b9065218a7
https://research.rug.nl/en/publications/c210651f-007a-4041-8d04-e7b9065218a7
https://pure.rug.nl/ws/files/925845693/artikel_BroomansDESHIMAon_Mats_Jonsson.pdf
Description
Summary:L’héritage perdu et la reconstruction des racines sámi dans la bande dessinée de Mats Jonsson När vi var samer En Suède, les expressions artistiques d’auteurs et d’artistes sámi traitant du traumatisme de la perte de la langue, de la culture et de l’identité des Sámi, le seul peuple autochtone d’Europe, sont récemment devenues manifestement visibles. Entre autres, le film Sami Blood (2016), réalisé par Amanda Kernell, a été présenté dans plusieurs festivals en Europe. Le poème épique Ædnan. Epos (2018) de Linnea Axelsson, qui traite de la migration forcée des familles sámi, a quant à lui reçu le prestigieux Augustprize en 2018 pour le meilleur livre de fiction. Le même prix a ensuite, en 2020, été décroché dans la catégorie non-fiction par le livre documentaire d’Elin Anna Labba Herrarna satte oss dit. Om tvångsförflyttningarna i Sverige (2020), qui s’occupe également de la migration forcée des Sámi dans le nord de la Scandinavie. En 2021, c’est le tour de Mats Jonsson. Il publie alors la bande dessinée När vi var samer, en recevant des critiques très positives dans les principaux journaux suédois tels que Svenska Dagbladet et Dagens Nyheter. Ayant découvert que ses ancêtres étaient à l’origine des Sámi, Mats Jonsson se laisse inspirer par les œuvres d›Axelsson et de Labba afin de se positionner dans le même genre, à savoir celui de la littérature sámi moderne thématisant la perte de l’héritage et de l’identité. Cet article replace la bande dessinée de Jonsson dans le contexte créé par les œuvres d’Axelsson et de Labba et, plus généralement, par la renaissance de la littérature sámi moderne en Suède. En outre, l’analyse de När vi var samer montre comment la littérature peut servir à guérir les traumatismes, à visualiser une histoire perdue et à renforcer les voix périphériques.