Cadrage médiatique des fans dans le journalisme musical des années 2000 à 2015 : le cas des groupes The Strokes, Arctic Monkeys, One Direction et Backstreet Boys

Dans les années 1960-1970, la presse musicale utilisait deux prismes pour aborder les fans femmes dans les médias. Ce sont les figures de la « teenybopper » et de la « groupie ». Elles sont ainsi tantôt dépeintes comme hystériques, inexpérimentées sexuellement et représentantes du mauvais goût, tant...

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Bibliographic Details
Main Author: Soudarin, Juliette
Other Authors: Université Grenoble Alpes - UFR Langage, lettres et arts du spectacle, information et communication - Dpt Journalisme (UGA UFR LLASIC J ), Université Grenoble Alpes (UGA), Sciences Po Grenoble - Institut d'études politiques de Grenoble (IEPG), Chloé Salles
Format: Master Thesis
Language:French
Published: HAL CCSD 2022
Subjects:
Online Access:https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03829431
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03829431/document
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03829431/file/SOUDARIN.pdf
Description
Summary:Dans les années 1960-1970, la presse musicale utilisait deux prismes pour aborder les fans femmes dans les médias. Ce sont les figures de la « teenybopper » et de la « groupie ». Elles sont ainsi tantôt dépeintes comme hystériques, inexpérimentées sexuellement et représentantes du mauvais goût, tantôt extrêmement sexuelles, ne pouvant aimer les groupes que pour leur physique. Ces figures existent pour entretenir le mythe très masculin du rock. L’une pour le légitimer, l’autre pour le viriliser. Entre 2000 et 2015, on retrouve l’utilisation de ces figures dans la médiatisation des fans féminines des « boys bands », One Direction et Backstreet Boys, et des « groupes à guitares » ,The Strokes et Arctic Monkeys. Les médias continuent de reproduire ces modèles en raison de la population masculine des journalistes musicaux·ales mais aussi des codes de « boys club » qui régissent la presse musicale.