Fluctuations climatiques récentes en Arctique: l'exemple au Spitsberg occidental

International audience L' Arctique est indiscutablement reconnu comme la région du globe la plus affec-tée par le réchauffement climatique récent (IPCC, 2013). Si l’impact de ce changement est visible dans les différents systèmes et écosystèmes de l’Arctique (Hagen et al., 2003 Kholer et al., 2...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Marlin, Christelle, Friedt, Jean Michel, Griselin, Madeleine
Other Authors: Géosciences Paris Sud (GEOPS), Université Paris-Sud - Paris 11 (UP11)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Franche-Comté Électronique Mécanique, Thermique et Optique - Sciences et Technologies (UMR 6174) (FEMTO-ST), Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Ecole Nationale Supérieure de Mécanique et des Microtechniques (ENSMM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Franche-Comté (UFC), Université Bourgogne Franche-Comté COMUE (UBFC)-Université Bourgogne Franche-Comté COMUE (UBFC), Théoriser et modéliser pour aménager (UMR 6049) (ThéMA), Université de Bourgogne (UB)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Franche-Comté (UFC), Daniel Joly
Format: Book Part
Language:French
Published: HAL CCSD 2016
Subjects:
Online Access:https://hal.science/hal-01313598
https://hal.science/hal-01313598/document
https://hal.science/hal-01313598/file/Griselin2016.pdf
Description
Summary:International audience L' Arctique est indiscutablement reconnu comme la région du globe la plus affec-tée par le réchauffement climatique récent (IPCC, 2013). Si l’impact de ce changement est visible dans les différents systèmes et écosystèmes de l’Arctique (Hagen et al., 2003 Kholer et al., 2007) , les rétroactions sur le climat des hautes latitudes de l’hémisphère nord néces-sitent d’être prises en compte pour comprendre plus globalement le climat mondial. Même si des différences existent entre les projections issues des différents modèles climatiques, ces dernières s’accordent toutes sur une augmentation de la température de l’air et des hauteurs de précipitations dans l’Arctique (IPCC, 2013). Le lien entre le système arctique et le climat mondial implique le cycle hydrologique, y compris la partie atmosphérique, et la cryosphère. Toutefois, la faible densité de stations associée à des problèmes de mesures entrave l’analyse fine qui peut être faite des changements climatiques dans l’Arctique (Førland et Hanssen-Bauer, 2003). Parmi les paramètres climatiques, les séries de température de l’air et des hau-teurs de précipitations sont les plus longues. Au Spitsberg occidental, île faisant partie de l’archipel du Svalbard dans l’Arctique, les données de température et de précipitations ont débuté à Longyearbyen quelques années avant la Première Guerre mondiale, ce qui autorise une analyse de la température de l’air sur les cent dernières années. Les données discontinues des hauteurs de précipitations ne permettent une analyse de ce paramètre que sur les soixante dernières années. En parallèle, la station de Ny-Ålesund, une centaine de kilomètres au nord de Longyearbyen, a démarré en 1969 et sert de référence aux nombreux travaux scientifiques se déroulant en baie du Roi. En particulier, les travaux hydro-glaciologiques conduits dans le cadre de deux programmes ANR – Hydro-Sensor-Flows (2007-2010) et Cryo-Sensors (2011-2014) – ont nécessité une analyse fine des données climatiques pour comprendre le lien ...