Les arbres : des hommes comme les autres

Après l’échec public et critique de Dodes’kaden (Dodesukaden, 1970), des ennuis de santé et une tentative de suicide, Akira Kurosawa, cinéaste au perfectionnisme légendaire confinant parfois au pathologique, réalise en 1975 Dersou Ouzala (Derusu Uzara). Ce film ne marque pas seulement le retour du c...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Entrelacs
Main Author: Zanello, Valérie
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: Éditions Téraèdre 2012
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/entrelacs/321
Description
Summary:Après l’échec public et critique de Dodes’kaden (Dodesukaden, 1970), des ennuis de santé et une tentative de suicide, Akira Kurosawa, cinéaste au perfectionnisme légendaire confinant parfois au pathologique, réalise en 1975 Dersou Ouzala (Derusu Uzara). Ce film ne marque pas seulement le retour du cinéaste derrière la caméra après cinq longues années de silence, il affirme aussi un changement radical en regard de l’univers du film précédent : la Russie plutôt que le Japon, la taïga plutôt que. After the public failure and criticism of Dodesukaden (Dodesukaden, 1970), the health boreholes and an attempted suicide, Akira Kurosawa, a filmmaker with legendary perfectionism sometimes confined to pathological conditions, performed Dersou, in 1975, Derusu Uzara (Derusu Uzara). This film not only marks the filmmaker’s return behind the camera after five years of silence, but it also claims a radical change against the universe of the previous film: Russia rather than Japan, Taiga rather than.