Nastassja Martin, Les âmes sauvages. Face à l’Occident, la résistance d’un peuple d’Alaska

Il est d’usage, dans les ouvrages d’anthropologie, de décrire le milieu naturel dans lequel vit la société étudiée, comme un décor, une toile de fond où se projettent les actions des hommes. Dans l’ouvrage de Nastassja Martin, la perspective est radicalement inversée : la forêt subarctique, la taïga...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Lectures
Main Author: Besson, Florian
Format: Review
Language:unknown
Published: Centre Max Weber 2019
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/lectures/21032
Description
Summary:Il est d’usage, dans les ouvrages d’anthropologie, de décrire le milieu naturel dans lequel vit la société étudiée, comme un décor, une toile de fond où se projettent les actions des hommes. Dans l’ouvrage de Nastassja Martin, la perspective est radicalement inversée : la forêt subarctique, la taïga d’Alaska, avec ses animaux, sont inscrites au cœur d’une enquête qui interroge en profondeur les modes d’être au monde du peuple Gwhich’in, qui vivent au nord de l’’Alaska, entre Fort Yukon et la . It is common practice, in anthropology works, to describe the natural environment in which the society studied lives, as a decoration, a backdrop for men’s actions. In Nastassja Martin’s book, the perspective is radically reversed: the subarctic forest, the taiga of Alaska, together with its animals, are placed at the heart of a survey which asks in depth the ways in which the people of Gwhich-in live in the north of Alaska, between Fort Yukon and the.