| Summary: | Depuis plusieurs décennies, les recherches américaines traitant du développement de l'enfant se sont intéressées aux associations entre la qualité de l'environnement familial et le développement cognitif. Plus récemment, les travaux américains s'appliquent à mieux circonscrire ces associations en considérant l'appartenance ethnique des participants. Cet intérêt suscite une prolifération de travaux dans la population mondiale. La présente recherche s'inscrit dans ce courant. Elle vise à vérifier la présence & associations entre la qualité de l'environnement familial, mesuré au moyen du HOME, et le développement cognitif chez 48 enfants inuit vivant au Nunavik et âgés entre 44 et 57 semaines. Trois mesures de performance cognitive sont utilisées, le MDI, le degré de vigilance et la notion de permanence de l'objet. Les résultats révèlent une association entre le niveau d'acception maternel et la permanence de l'objet. Les résultats sont interprétés dans une optique psychoanthropologique. for several decades, US research on child development has been interested in the associations between the quality of the family environment and cognitive development. More recently, US work has been working to better define these associations by considering the ethnicity of the participants. This interest attracts a proliferation of work among the world population. This research is part of this process. It aims to verify the presence of associations between the quality of the family environment, as measured by HOME, and cognitive development in 48 Inuit children living in Nunavik and aged between 44 and 57 weeks. Three cognitive performance measurements are used, MDI, the degree of vigilance and the notion of permanence of the object. The results show an association between the level of maternal acceptance and the permanence of the object. The results are interpreted from a psychoanthropological perspective.
|
|---|