Configuration de l'espace domestique des Inuits historiques du nord du Labrador pendant la période de contacts - approches archéologique, micromorphologique et géochimique

Dans le contexte de changements climatiques et d’intensification des contacts avec les Européens de la fin du XVIIe siècle, on dénote l’apparition de maisons multifamiliales dans le paysage labradorien. Afin de documenter la configuration interne de ces habitations, les approches micromorphologique,...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Couture, Andréanne
Other Authors: Bhiry, Najat, Woollett, James
Format: Thesis
Language:French
Published: Université Laval 2014
Subjects:
geo
Online Access:https://hdl.handle.net/20.500.11794/26077
Description
Summary:Dans le contexte de changements climatiques et d’intensification des contacts avec les Européens de la fin du XVIIe siècle, on dénote l’apparition de maisons multifamiliales dans le paysage labradorien. Afin de documenter la configuration interne de ces habitations, les approches micromorphologique, sédimentologique et géochimique sont utilisées. Notre étude porte sur trois maisons multifamiliales situées sur les sites archéologiques d’Oakes Bay-1 et d’Uivak Point, au nord de la côte du Labrador. Les indicateurs anthropiques identifiés par nos analyses ont été associés à des résidus d’activités domestiques tels que la préparation et la consommation des repas et l’entretien de la lampe en stéatite. On note une différenciation des signatures anthropiques dans la Maison 1, mais les données des maisons 2 et 7 reflètent une dispersion des indicateurs anthropiques à travers la maison. Cette dispersion pourrait résulter d’épisodes de nettoyage ou indiquer que les activités pratiquées n’étaient pas spécialisées ou bien délimitées. In the context of climate change and intensified contacts with Europeans at the end of the 17th century, multi-family homes have emerged in the labradorian landscape. In order to document the internal configuration of these dwellings, micromorphological, sedimentological and geochemical approaches are used. Our study covers three multi-family houses located at the archaeological sites of Oakes Bay-1 and Uivak Point, north of the Labrador coast. The anthropogenic indicators identified by our analyses have been associated with residues from domestic activities such as the preparation and consumption of meals and steatite maintenance of the lamp. There is a differentiation of anthropogenic signatures in House 1, but house 2 and 7 data show a dispersion of anthropogenic indicators across the house. This could result from cleaning events or indicate that the activities carried out were not specialised or delimited.