Surtsey, naissances d'une île

Surtsey est une ile situee dans l’archipel des Vestmann au sud de l’Islande. Nee il y a une quarantaine d’annees, elle est l’une des terres les plus jeunes au monde. Ce qui lui doit d’etre observee, depuis sa naissance, par la communaute scientifique internationale, et tout particulierement islandai...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Ethnologie française
Main Author: Vanessa Doutreleau
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:unknown
Published: CAIRN 2009
Subjects:
geo
Online Access:https://doi.org/10.3917/ethn.063.0421
https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2006-3-page-421.htm
https://www.jstor.org/stable/40991393
https://academic.microsoft.com/#/detail/2095681752
Description
Summary:Surtsey est une ile situee dans l’archipel des Vestmann au sud de l’Islande. Nee il y a une quarantaine d’annees, elle est l’une des terres les plus jeunes au monde. Ce qui lui doit d’etre observee, depuis sa naissance, par la communaute scientifique internationale, et tout particulierement islandaise. Veritable « laboratoire de la creation », l’ile est interdite a l’homme, en dehors de quelques expeditions menees chaque annee par des scientifiques, sans l’autorisation desquels on ne peut se rendre sur place. L’auteure – qui au moment ou elle ecrit l’article n’a pas encore accede a son terrain – s’interroge sur les formes d’appropriation d’un territoire inhabite, accessible quelques fois par an a une communaute restreinte de chercheurs. A travers cet exemple de sanctuarisation a l’extreme d’un lieu naturel, c’est la notion de patrimonialisation de la nature qui est soulevee, au regard du rapport que les Islandais entretiennent avec la nature. Surtsey is an island in the Vestmann archipelago south of Iceland. Nee is one of the youngest lands in the world, around 40 years ago. This has to be observed, since its inception, by the international scientific community, and in particular Iceland. Culpable ‘laboratory of creation’, it is forbidden in humans, apart from a few expeditions carried out every year by scientists, without permission to go to the scene. The author — who at the time of writing the article has not yet gained ground — wonders what forms of ownership of an inhabited territory, accessible a few times a year, has a small community of researchers. By means of this example of sanctuarisation to the exterior of a natural place, it is the concept of the heritage of nature that is raised, in the light of the relationship between Island and nature.