Comprendre les relations entre rêve et pathologie organique selon la pensée de Sami-Ali

La relation du sujet a l’imaginaire, c’est-a-dire au reve et a ses equivalents diurnes, est capitale pour penser la pathologie organique. Les patients dits « psychosomatiques », pris dans un fonctionnement adaptatif, ne revent pas ou manifestent peu d’interet a l’egard de leurs reves, car la fonctio...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Le Coq-héron
Main Author: Zoé Stamatopoulou
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:unknown
Published: CAIRN 2008
Subjects:
Online Access:https://doi.org/10.3917/cohe.191.0101
https://www.cairn.info/revue-le-coq-heron-2007-4-page-101.htm
https://academic.microsoft.com/#/detail/2010403640
Description
Summary:La relation du sujet a l’imaginaire, c’est-a-dire au reve et a ses equivalents diurnes, est capitale pour penser la pathologie organique. Les patients dits « psychosomatiques », pris dans un fonctionnement adaptatif, ne revent pas ou manifestent peu d’interet a l’egard de leurs reves, car la fonction onirique tout entiere est sous l’emprise d’un refoulement reussi. Prives des ressources imaginatives du reve, ils risquent de se confronter a des situations relationnelles sans solution, qui constituent de veritables impasses. Dans ce contexte des maladies organiques peuvent se developper. The subject’s relationship is imaginary, that is to say, in the reve and has its adversary diurnal equivalents, is crucial for thinking about organic pathology. ‘Psychosomatic’ patients, taken in adaptive operation, do not Revent or show little interest in their REVES, as their entire oniric function is under the control of a reussi refoulement. Deprived of the imaginative resources of the revil, they risk confronting themselves with relational situations without a solution, which constitute a veritable impasse. In this context, organic diseases may develop.