Gestion concertée des poissons migrateurs et dynamiques socio-naturelles d'un dispositif, le comité de gestion des poissons migrateurs, entre Garonne et Seine

International audience; La comparaison du fonctionnement de deux comités de gestion des poissons migrateurs (Garonne et Seine) permet de questionner les différents types de gestion de la biodiversité. Quels en sont les points forts et les points faibles ? Quelles leçons en tirer pour une gestion con...

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Bibliographic Details
Published in:Sciences Eaux & Territoires
Main Authors: Carole Barthélémy, Marie-Jo Menozzi, Patricia Pellegrini
Other Authors: Laboratoire Population-Environnement-Développement (LPED), Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Aix Marseille Université (AMU), Ethnoconsultante
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:unknown
Published: CAIRN 2010
Subjects:
Online Access:https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01756449/file/Barth%C3%A9l%C3%A9my%20et%20al%202010.pdf
http://www.set-revue.fr/sites/default/files/articles/pdf/22_article.pdf
https://doi.org/10.3917/set.003.0126
https://www.cairn.info/revue-sciences-eaux-et-territoires-2010-3-page-126.htm
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01756449
https://academic.microsoft.com/#/detail/1518446620
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01756449/document
Description
Summary:International audience; La comparaison du fonctionnement de deux comités de gestion des poissons migrateurs (Garonne et Seine) permet de questionner les différents types de gestion de la biodiversité. Quels en sont les points forts et les points faibles ? Quelles leçons en tirer pour une gestion concertée de la biodiversité? n France, des comités de gestion des pois-sons migrateurs (COGEPOMI) ont été mis en place par le décret n° 4-157 du 16 février 1994 (consolidé au 23 mars 2007) 1 afin de gérer les poissons migrateurs à l'échelle d'un bassin versant. Ces comités fonctionnent de manière concertée entre différents acteurs que sont les représentants des services de l'État (préfecture, direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement – DREAL, affaires maritimes…), des pêcheurs de loisir et professionnels (mer et eau douce), des conseillers régionaux, des conseillers généraux, des riverains, l'Office national de l'eau et des milieux aqua-tiques (ONEMA) et l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER) ainsi que des experts invités (à titre consultatif). Des « invités permanents » sont associés aux travaux du comité comme des indus-triels et des associations. L'objectif du COGEPOMI est de mettre en place la cohésion des actions, sur un bassin donné, et de fixer un cadre unique à la gestion de la pêche des migrateurs jusqu'à la limite transversale de la mer, territoires régis par des administrations différentes (ministère chargé de l'agriculture pour les eaux douces et ministère chargé des affaires maritimes pour les eaux salées). Le décret de 1994 fixe les espèces concernées par la gestion. Sur les onze espèces de migrateurs présentes en France, seules sept sont considérées : le saumon atlan-tique (Salmo salar), la grande alose (Alosa alosa), l'alose feinte (Alosa fallax), la lamproie marine (Petromyzon marinus), la lamproie fluviatile (Lampetra fluviatilis), l'an-guille (Anguilla anguilla) et la truite de mer (Salmo trutta). Ce sont celles qui présentent un intérêt ...