Vertebrates of Clipperton Island after one and a half century of ecological disruptions
International audience Ce travail est une synthèse des connaissances relatives aux vertébrés qui se sont reproduits sur la partie terrestre de Clipperton (10° 17' Nord, 109° 12'Ouest). Aucune information ne permet d'affirmer que des poissons se seraient reproduits et maintenus durable...
Main Authors: | , |
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Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | French |
Published: |
HAL CCSD
2006
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Subjects: | |
Online Access: | https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03530081/file/bitstream_114295.pdf https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03530081 |
Summary: | International audience Ce travail est une synthèse des connaissances relatives aux vertébrés qui se sont reproduits sur la partie terrestre de Clipperton (10° 17' Nord, 109° 12'Ouest). Aucune information ne permet d'affirmer que des poissons se seraient reproduits et maintenus durablement dans le lagon, depuis son isolement de l'océan entre 1839 et 1858. En revanche, 20 espèces de vertébrés susceptibles de se reproduire à terre (3 reptiles, 12 oiseaux et 5 mammifères) ont été signalées entre 1825, date du premier débarquement humain documenté, et 2004. L'effectif de certaines populations a fortement évolué au cours du XXe siècle, notamment du fait de l'anthropisation du site qui a débuté dès la fin du XIXe siècle. Pour trois espèces autochtones, une tortue marine et deux pinnipèdes, l'unique signalement remonte à 1825. Les dix autres espèces autochtones sont un scinque, Emoia cyanura, et neuf oiseaux marins dont Sula dactylatra et S. leucogaster qui constituent une gigantesque colonie mixte de reproduction. Sept espèces ont réalisé une invasion biologique sur Clipperton. Deux d'entre elles sont des oiseaux d'eau douce, Fulica americana et Gallinula chloropus, qui ont colonisé le lagon après son isolement. La troisième est un oiseau marin, Sula sula, dont la reproduction n'a été possible qu'après l'introduction puis le développement des cocotiers au XXe siècle. Les quatre dernières espèces ont été introduites non intentionnellement par l'homme. Il s'agit d'un gecko, Gehyra mutilata, probablement transporté du Mexique avant 1958; d'une souris, Mus musculus, dont l'unique signalement date de 1958; d'un ongulé, Sus scrofa, introduit en 1897 et éradiqué en 1958; et d'un rat, Rattus rattus, dont l'introduction semble remonter à 1998 ou 1999. Les impacts de l'introduction puis de l'éradication du Porc sur le fonctionnement de l'écosystème terrestre sont discutés. Les impacts avérés et potentiels du Rat noir et les mesures de gestion à prendre à son égard le sont également. Il ressort de cette discussion que ... |
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