| Summary: | Une flambée de barrages a éclaté au Canada au début de 2020 pour contrer la construction d’un gazoduc traversant des terres autochtones en Colombie britannique. Elle a ravivé des luttes de vieille date de communautés qui auraient pu être rejointes, dans leur combat, par tous ceux et celles qui se mobilisèrent massivement quelques mois plus tôt pour la défense du climat. Mais cette quasi-coïncidence des mobilisations ne s’est guère traduite par leur conjonction, alors que d’évidence l’objet de récrimination récurrent des premières nations, l’exploitation de combustibles fossiles, fait figure de principal responsable du réchauffement climatique. A dam outbreak broke out in Canada in early 2020 to counter the construction of a pipeline crossing indigenous land in British Colombia. It has revived old fighting from communities that could have been joined together in their struggle by all those who mobilised massively a few months earlier to defend the climate. However, this almost coincidence in mobilisations has hardly been reflected in their combination, while clearly the recurrent criminalisation of the first nations, the exploitation of fossil fuels, is the main cause of global warming.
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